ZOO
couverture de l'album Sonic Youth

Série : Royal City Tome : 2/3Éditeur : Urban Comics

Scénario : Jeff LemireDessin : Jeff Lemire

Collection : Indies

Public : À partir de 16 ans

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Sonic Youth

Bien loin de rapprocher les membres de la famille Pike, la crise cardiaque du père de famille n'aura fait que cristalliser les rancoeurs, les incompréhensions et les déceptions des uns et des autres. Sauf peut-être pour Patrick, qui retrouve peu à peu le chemin de l'inspiration, voit sa compagne lui revenir et fait la connaissance d'une nièce dont il y ignorait jusqu'à l'existence.


La critique ZOO sur l'album Sonic Youth

Sonic Youth, deuxième tome de la trilogie Royal City, est un sommet du Canadien Jeff Lemire. Il revient sur les traces de Tommy, le quatrième enfant disparu d’une famille de l’Amérique post-industrielle. Si cette BD était un disque, elle serait un album Nirvana, Sonic Youth, Courtney Love, Weezer et les autres...

La famille Pike vit à Royal City. Tant bien que mal depuis que le père, Peter, a fait une crise cardiaque. Un événement qui divise encore plus les trois enfants. Dans ce deuxième tome aussi réussi que le premier, l’auteur revient en arrière. Il fait avancer son récit dans le regard du quatrième enfant, Tommy, mort noyé. Un traumatisme qui pèse comme une chape de plomb sur l’ambiance familiale.

Ce n’est pas un hasard si ce deuxième volet s’intitule Sonic Youth. Tommy, était un jeune Américain évoluant avec difficulté dans une ville industrielle sinistrée. Ses goûts musicaux l’ont fatalement conduit vers Nirvana, Weezer et tout ce que le post-punk, le grunge et le rock avant-gardiste ricains comptent de meilleur.

On comprend mieux pourquoi Jeff Lemire a prêté sa patte à de grands comics. Dans Royal City, il transcende son dessin. Chaque planche est une pépite d’art brut. Pas toujours dégrossie, comme de la poudre d’or trouvée par miracle au fin fond d’une rivière américaine. Chaque case est un enchantement poétique, une invitation à poursuivre sans relâche une lecture boulimique.

Le personnage principal de Royal City, c’est la musique. Car tous les groupes clairement cités ou auxquels il est fait allusion sont la catharsis de cet enfant, au crâne terrassé par des migraines indescriptibles. Jusqu’à la dernière page et l’issue tragique que toutes les lectrices et lecteurs du premier tome connaissent d’avance. Vivement le troisième, qu’on prenne des nouvelles des Pike. Même si on peut parier qu’elles risquent de ne pas être bonnes.

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