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couverture de l'album Rien

Série : SasmiraTome : 3/4Éditeur : Glénat BD

Scénario : Laurent VicomteDessin : Anaïs Bernabé

Collection : Caractère

Genres : Aventure, Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Rien

Prudence a désormais révélé le secret de Sasmira. Fille illégitime d’un pharaon de l’Égypte antique, la jeune femme serait en réalité âgée de plus de 4000 ans ! Si Bertille vieillit de façon anormalement rapide des suites de son passage dans le temps, Sasmira, elle, est atteinte d’un autre mal incurable plus mystérieux encore : son âme est comme « emprisonnée » dans l’immortalité à cause de la folie amoureuse d’un prêtre des rites funèbres de l’ancienne Égypte. Elle ne peut mourir, mais elle est également incapable d’aimer.

Dans ce troisième volume de Sasmira, Laurent Vicomte dévoile peu à peu les origines de son énigmatique héroïne. Au dessin, c’est la talentueuse Anaïs Bernabé qui reprend le flambeau et qui livre une prestation impressionnante de justesse, toute en élégance, à la fois sensuelle et pudique. Sasmira est une série unique et...

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La critique ZOO sur l'album Rien

Sasmira nous revient enfin. Mais après presque quinze ans d’écart entre les deux premiers tomes et un deuxième volet plutôt convaincant, le scénario de ce troisième opus s’essouffle. Le dessin incroyablement fin et abouti relève un peu l’ensemble. Même si on se demande vraiment ce qui pourrait bien rattraper le coup dans le prochain album.

Sasmira est la fille illégitime d’un pharaon de l’Egypte antique : c’est le secret confié par cette femme éternelle, vieille de plus de 4 000 ans, à Prudence, son amie. L’âme de Sasmira est enfermée dans l’immortalité alors que Bertille, qui a effectué un passage dans le temps, vieillit prématurément. Prudence n’aurait peut-être pas dû livrer le secret...

Quand Vicomte publie le premier tome en 1997, c’est une vraie révélation. Le père de Balade au bout du monde donne le meilleur de son art narratif et graphique. Mais l’attente va être longue. Interminable même, pour les lecteurs d’abord convaincus qui finissent par désespérer. Quatorze ans plus tard, le deuxième tome finit par sortir. Vicomte va chercher loin de quoi ranimer son scénario et y parvient. Mais ici, c’est trop faible pour garantir une suite qui tienne la route.

Tout l’intérêt de ce troisième tome réside dans le dessin très fin et incroyablement abouti d’Anaïs Bernabé. On retrouve la patte vicomtienne de la naissance de Sasmira, quand cette ouverture de série promettait monts et merveille. Par sa ligne claire et malgré son absence d’encrage, la dessinatrice relève un peu le scénario.

Une question taraude peut-être les amoureux de la sublime Sasmira des débuts : ce troisième tome, à suivre lui aussi, vaut-il la peine d’être lu ? Oui, mais en grande partie pour la beauté du dessin. Car la narration se perd dans les méandres de l’Egypte ancienne pour débouler dans une science-fiction mal construite. Mais quel dommage, lorsqu’on connaît le potentiel de départ de Vicomte...

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