Seul survivant d’un accident, Max se remet difficilement... Ses amis arrivent tout de même à le convaincre de partir avec eux à Miami durant le « Spring break ». Quand l’avion décolle, le destin rattrape très vite Max, qui commence sa descente aux enfers. Un voyage passionnément funeste.
Max perd sa fiancée et de nombreux amis lors d’un accident de bus provoqué par un chauffard. Seul survivant, Max prendra un an plus tard l’avion pour Miami. Lors du décollage, un nom résonne à ses oreilles et il perd peu à peu le contrôle de lui-même.
Thomas Martinetti et Christophe Martinolli sont des habitués du scénario pour écrans. Avec l’aide de Stéphane Louis, ils ont construit cet album avec les mêmes clés que tout bon film catastrophe. Les différents protagonistes sont présentés classiquement, avant que l’élément perturbateur arrive et enclenche l’engrenage de la catastrophe... Cette mécanique bien huilée se fait presque oublier tant le rythme est soutenu.
La tension dans l’avion monte cran par cran, rendant l’ensemble des passagers explosifs... Le titre sans équivoque annonce l’issue du récit mais chaque personnage semble avoir le droit à l’espoir de la survie tout le long de l’album... Porté par la montée en régime, le lecteur finit la lecture sur les genoux, en attente du prochain volume et donc de la prochaine catastrophe...
Le dessin réaliste de Jorge Miguel porte surtout son attention sur les visages des personnages. Chaque émotion se trahit sur chacun d’eux, se communiquant aisément au lecteur, prisonnier avec eux de cet avion. Le dynamisme précis des traits alimente l’action de ce huis clos survolté, où tout n’est que mouvement.
Ce premier tome réussit à ouvrir avec fracas une série qui puise ses codes dans le cinéma de genre. Continuer à faire trembler pour le survivant sera le défi à relever pour la suite…