ZOO
couverture de l'album Renaissance

Série : Sherlock Holmes - Les Chroniques de MoriartyTome : 1/2Éditeur : Soleil

Scénario : Sylvain CorduriéDessin : Andrea FattoriColoriste : Axel Gonzalbo

Collection : 1800

Genres : Fantastique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Renaissance

Mai 1892. Le Professeur Moriarty se sacrifie pour empêcher les anciens Dieux de fouler la Terre. Ces derniers l’attirent sur leur monde pour lui faire payer. Ainsi disparaît l’ennemi du détective.

Juin 1893. Femme d’affaires habituée à nager en eaux troubles, Meredith Rutherford rentre chez elle et a la surprise de tomber sur un intrus qu’elle connaît bien : James Moriarty, de retour à Londres après une année d’exil. Une expérience qui en a fait un homme encore plus redoutable qu’il ne l’était déjà. Et qui le conduit à une nouvelle croisade…


La critique ZOO sur l'album Renaissance

Le Professeur Moriarty se sacrifie pour empêcher les anciens dieux de fouler la Terre et ces derniers l’attirent sur leur monde pour lui faire payer. Aussi risible que semble ce synopsis, il est fascinant de voir Sylvain Cordurié et Andréa Fattori réussir le pari et rendre ce coch des titans, Cthulhu contre Moriarty, palpitant du début à la fin.

Désormais réceptacle du Nécronomicon de Londres, le Professeur Moriarty est torturé sans relâche par les anciens dieux, énervés par leur échec face au Professeur et son rival Sherlock Holmes dans les tomes précédents. Mais le machiavélique Mortiarty a plus d’un tour dans sa caboche et parvient à retrouver le chemin de Londres, aux tentacules et à la barbe de ses geôliers.

La force du choix scénaristique de Sylvain Cordurié dans ce premier tome est de plonger le lecteur dans les pensées du Professeur Mortiarty. Quel régal de voir les réactions du plus grand génie du crime de la littérature anglaise face aux plus terribles des monstres de la littérature américaine. Les analyses du professeur sont d’une froideur et d’une efficacité qui évitent le pathétique dans lequel les scènes de torture auraient pu dangereusement basculer.

Les dessins d’Andrea Fattori font leur travail, oscillant d’un univers apocalyptique dominé par les anciens dieux vers le Londres et le Naples de l’époque victorienne. Les traits des personnages humains plongent le lecteur dans une ambiance classique qui détonnent efficacement avec les monstres issus de l’imaginaire lovecraftien. Accompagné des couleurs d’Axel Gonzalbo, l’ensemble du tome est graphiquement plaisant, sans prendre énormément de risques.

Le défi de confronter encore les mondes de Sir Arthur Conan Doyle et de H.P. Lovecraft était hautement périlleux. Il est très bien relevé dans ce premier tome consacré à Moriarty mais définitivement déconseillé aux non initiés.

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