ZOO

Solo : Lyra

couverture de l'album Lyra

Série : SoloÉditeur : Delcourt

Dessin : Leonel CastellaniAuteur : Coloriste : Romi Maldonado

Collection : Contrebande

Genres : Aventure, Science-Fiction

Public : Tout public

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Lyra

La jeune Lyra est poussée par les circonstances à voyager avec son frère aîné, sans but précis, simplement pour s'éloigner de l'endroit impitoyable où leur vie a sombré. En chemin, ils rencontrent un être exceptionnel qui consacre sa vie à trouver des solutions aux grands problèmes. Pour l'aider, ils se lancent dans une aventure dangereuse et suicidaire dans un lieu sordide et despotique dont ils ignorent tout...


Mouse VS Wild

Contraints de quitter leur foyer, Lyra et son frère Desvelado ne peuvent désormais compter que sur eux-mêmes et la générosité du hasard. La nature qui les attend est dure, cruelle et imprévisible. Si un danger peut cacher un salut inespéré… le contraire est tout aussi possible.

Débutée en 2014, la série SOLO a su se démarquer efficacement. En six tomes (que nous vous recommandons chaudement de lire) le survival post-apocalyptique animalier d’Oscar Martin a fait un tel chemin que les spin-off sont désormais d’usage. Le personnage de Lyra a logiquement droit au sien, Leonel Alexis Castellani au dessin. Ce dernier s’avère d’excellente facture : les visages animaliers rivalisent d’expressivité et n’ont pas à rougir face à la concurrence (comme un certain Blacksad). Ajoutons que le dynamisme des scènes d’action est haletant à chaque vignette. Un danger peut apparaître d’une case à l’autre, accroissant la vulnérabilité des personnages dans l’intrigue.

Solo Lyra : Quand je ne savais pas que tu existais

Solo Lyra © Delcourt, 2024

Le récit commence comme il termine : sur l’émotion. Le personnage de Lyra se bat pour sa survie et celle de son frère atteint d’un handicap mental. Difficile de ne pas penser au film Rain Man. Au milieu de la froide cruauté de la nature palpable à chaque fièvre, écorchure ou négligence, l’affection fraternelle entre les deux personnages passe pour une belle anomalie. Il est rassurant de voir qu’Oscar Martin n’a rien perdu de sa rigueur d’écriture. Les dialogues font mouche et « l’humain » (notez les guillemets) tire l’album à son meilleur pour rendre l’épopée haletante et émouvante.

Article publié dans le Mag ZOO N°96 Janvier-Février 2024

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants