La fille qui aimait les animonstres est le deuxième tome des aventures de Sorceline, une jeune fille qui effectue un stage pour devenir zoologue spécialiste des animaux légendaires. Un deuxième tome porté par un joli dessin mais qui pâtit d’un rythme trop poussif.
Sorceline poursuit son stage d’été chez le célèbre professeur Balzar, le grand spécialiste de la cryptozoologie, l’étude des êtres fantastiques. Hélas, plusieurs élèves ont été transformés mystérieusement en statues de verre. Personne ne sait ce qui leur est arrivé mais Sorceline craint d’être responsable de leur funeste destin. En effet, chaque fois qu’elle se met en colère contre une personne, celle-ci est transformée en statue peu après : une terrible coïncidence. Sorceline ne peut parler de son funeste secret à personne car elle serait aussitôt renvoyée du stage. Heureusement, elle peut compter sur l’aide de son amie Willa qui s’efforce de l’aider malgré tout.
L’intrigue tourne autour de la poursuite du stage commencé dans le premier tome. Si les créatures magiques rencontrées sur l’île de Vorn raviront les enfants, l’histoire principale progresse malheureusement très lentement malgré de nombreuses anecdotes intéressantes sur les créatures fantastiques.
Le dessin de Paola Antista contribue pour beaucoup au climat mystérieux de l’album. Son trait souple et expressif est de style franco-belge malgré quelques emprunts au manga. Les très couleurs sombres rehaussent l’ambiance enchanteresse de l’histoire et le découpage des cases est efficace et inventif.
Cet album s’adresse avant tout aux enfants et adolescents qui adoreront le mystère et les nombreuses créatures présentées malgré le rythme un peu lent de l’album.