Ordo est maudit… Né le sixième jour de la sixième lune, il est le sixième enfant d’une fratrie de l’ordre du Talion. Le jour de ses six ans, son père l’abandonne aux instructeurs de la Loge noire, une branche secrète de l’ordre qui forme des assassins destinés à éliminer tous ceux qui s’opposent au dessein du Talion. Trente ans plus tard, Ordo est devenu un maître de l’ombre. Le moment est venu pour lui de se venger de tous ceux qui l’ont trahi et qui l’ont fait tant souffrir. Son objectif : les ruiner.
Terres d'Arran : Nains - T2 : Ordo du Talion
Série : Terres d'Arran : NainsTome : 2/25Éditeur : Soleil
Scénario : Nicolas JarryDessin : Stéphane Créty
Collection : Heroic fantasy
Genres : Heroic fantasy
Public : À partir de 12 ans
Prix : 15.50€
- ZOO1.5
Scénario
2.0Dessin
1.0 - Lecteurs3.01 note pour 0 critique
Le synopsis de l'album Ordo du Talion
La critique ZOO sur l'album Ordo du Talion
Révolté d’être devenu un assassin malgré lui, Ordo du Talion va s’attaquer à son ordre pour se venger de tous ceux qui l’ont fait souffrir. Comme les Elfes, les Nains ont le droit à leur sombre race d’assassins. Orchestrée par Nicolas Jarry et Stéphane Créty, cette bande dessinée sur les Nains assassins n’arrive malheureusement pas à la cheville de celle sur leurs confrères noirs aux oreilles pointues.
Prédestiné à devenir un membre de la Loge noire, Ordo est abandonné par son père à l’âge de six ans. Bien décidé à se venger, il s’allie à la Naine qu’il est chargé de tuer pour prendre d’assaut, à dos de dragon, la forteresse de Draz, cœur du pouvoir de l’Ordre du Talion.
Les clichés ont la vie dure : il n’était pas évident de s’attaquer à la branche discrète et assassine d’une race plus connue pour son goût pour l’or et la bonne bière. Ce défi est relevé par Nicolas Jarry, qui réunit tous les ingrédients pour faire prendre la sauce dans ce second tome de la série des Nains. Malheureusement, les histoires d’amour impossible, le goût de la revanche romantique et la chevauchée d’un dragon fantastique ne parviennent pas à rendre ce tome mémorable.
Outre le manque de charisme du héros et de ses acolytes, l’échec de ce récit tient dans le dessin plutôt grossier de Stéphane Créty. Gros traits noirs imprécis pour les personnages, effets d’ombre vulgaires et rythme d’action non maîtrisé, les planches de cette bande dessinée ne font pas décoller le scénario déjà cliché.
N’est pas noir qui le veut. À côté de la classe et la réussite du premier tome des Elfes noirs, ce deuxième tome offre un récit de Nain assassin pataud à la fin aussi brutale que les couleurs utilisées tout au long de l’histoire. Dommage.