Les personnages du Lombard sur FaceApp ?
Le Lombard semble avoir utilisé la nouvelle appli FaceApp sur plusieurs de ses personnages, dont des Schtroumpfs et Thorgal. Découvrez le résultat ! Il n’y a pas que Geoffroy M
1 août 2019
-Actualité
Si Yann s'ingénie à trouver des astuces pour poursuivre la série bientôt quinquagénaire (eh oui) et satisfaire les fans et autres complétistes, c'est surtout le dessin particulièrement inspiré de Vignaux qui entretient la flamme.
Le scénariste Yann applique consciencieusement la grammaire de Thorgal dans ce nouvel épisode : le héros doit user une fois de plus de son courage. Et il se montre protecteur avec le Faible, étant même prêt à user de la violence, qu'il exècre, pour le défendre.
La jeune scientifique Atlante qui parle comme une femme du XXIè siècle (découverte dans le tome 40) a cette fois un rôle moindre, même si elle reste l'amoureuse de Jolan. Tant mieux qu’elle passe au second plan car son discours fait trop anachronique dans la série, même si Van Hamme l’avait saupoudrée d'emblée d'une pincée de SF. Et cela nous permet de nous concentrer sur des péripéties dans le village viking, avec le retour au pays du frère de Gandalf-le-Fou. L'homme est devenu riche en servant comme mercenaire et s'annonce comme aussi brutal qu'envahissant.
Thorgal, Tome 42 ÖZURR LE VARÈGUE © Yann et Fred Vignaux aux éditions Le Lombard
Comme dans Astérix, il y a dans Thorgal une alternance d'aventures au village et de voyages, même si ces derniers occupent l'essentiel de la série, courant même souvent sur plusieurs tomes. Au village, il y a moins matière à de longs développements et c'est tant mieux car le récit peut ainsi aller à l'essentiel. Cet album tient la route même si la fin aurait pu être mieux huilée. Heureusement, la dernière page apporte une ouverture bienvenue, en espérant que Yann soit inspiré par l'air du large pour le T43.
Et surtout, Özurr le Varègue est porté par le dessin virevoltant et aérien de Fred Vignaux qui a vraiment trouvé ses marques dans la série. Il ne fait pas du Rosinski tout en restant dans un univers graphique tout à fait compatible avec celui du Maître polonais. Vignaux fait tournoyer sa caméra autour des protagonistes en choisissant toujours l'angle qui rend le mieux. Les planches sont de toute beauté. Son encrage est un ballet. Le résultat est à la fois une claque et une caresse pour l'oeil.
Le récit fait donc le job pour les aficionados.
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