ZOO

Typhoon - T1

couverture de l'album

Série : TyphoonTome : 1/2Éditeur : Paquet

Scénario : Christophe GibelinDessin : Christophe GibelinColoriste : Christophe Gibelin

Collection : Cockpit

Genres : Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.00€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

En 1943, durant la seconde guerre mondiale, un pilote Belge - le baron Jean de Selys Longchamps - volant au sein de la RAF, alla, au cours d’une de ses missions, mitrailler l’immeuble occupé par la Gestapo en plein coeur de Bruxelles, y faisant plusieurs victimes. Selon certaines sources, non confirmées, la découverte parmi les cadavres en uniforme d’un homme n’appartenant pas à l’organisation nazie et plus tard identifié comme faisant partie d’un réseau de résistance provoqua le démantèlement de celui-ci et la mort de nombreux patriotes Belges. C’est cette histoire, largement romancée, qui est la base de « Typhoon ». Tous les évènements qui y sont racontés se sont réellement déroulés au cours du conflit mais ils sont intervenus dans la vie de protagonistes très divers.


La critique ZOO

En 1943, un pilote belge attaque de son propre chef l’immeuble de la Gestapo. Parmi les victimes, les nazis trouvent un résistant. Cet acte héroïque entraine donc la fin d’un réseau belge bien installé dans les structures de la Gestapo. Typhoon aborde cet instant épique de la Seconde Guerre mondiale en laissant un goût d’inachevé au lecteur.

En 1940, deux jeunes pilotes belges tentent de quitter le continent frappé du Blitzkrieg allemand. Un seul y réussira et se lancera comme pilote dans la RAF tandis que son ami entre dans la résistance. Typhoon suit donc le voyage de ce pilote belge, entre la nostalgie du pays occupé et l’impatience de conduire le nouveau chasseur de l’armée britannique qui donnera son nom à l’album.

Avec un scénario aussi étonnant, d’autant plus qu’il s’agit d’une histoire vraie, Typhoon s'annonçait très bien. Malheureusement, ce n’est pas tout à fait le cas. Il aurait peut être fallu mettre plusieurs plumes sur cette BD pour éviter à l’auteur d’être seul au scénario, au dessin et à la colorisation de l’album. Le scénario n’arrive pas à captiver, oscillant entre des images de la résistance belge, accompagnées de lettres que le pilote écrit, sans les envoyer, à son ami resté sur le continent, et des combats aériens ou des discussions entre aviateurs sorties de leur contexte.

Le trait de Christophe Gibelin souffre des mêmes défauts que son écriture scénaristique. On reste béat devant l’audacieux découpage des planches qui met en avant les acrobaties aériennes dont est capable le Typhoon. Mais on ne sait comment prendre le manque d’expression des personnages ainsi que les défauts de leur physionomie, à l’exception notable des femmes nues.

Malgré une maitrise incontestable de la construction de la page ainsi que des dessins d’avions bluffant de réalisme, les défauts du scénario et le manque d’application sur certains dessins font de Typhoon un raté fort regrettable quand on voit le potentiel dont elle était dotée.

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