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Un Pape dans l'Histoire : Léon le Grand, Défier Attila

couverture de l'album Léon le Grand, Défier Attila

Série : Un Pape dans l'HistoireÉditeur : Glénat BD

Scénario : France RichemondDessin : Stefano Carloni

Genres : Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

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Le synopsis de l'album Léon le Grand, Défier Attila

Au Ve siècle de notre ère, le pape Léon le Grand, qui règne fermement sur son troupeau alors que l’Empire romain se désagrège et s’effondre, est une figure centrale de la papauté. Imposant la tradition avec force et détermination, il contribue à structurer l’Église et impose le choix de Rome comme siège incontestable du Christianisme. Ses sermons, ses lettres, sont toujours aujourd’hui consultés et restent une référence. À ce titre, Léon est l’un des pères de l’Église. Mais plus encore, lorsque le peuple de Rome se retrouve désarmé devant l'avancée barbare, alors que l’Empereur est incompétent ou même a pris la fuite, Léon ira affronter tant Attila et sa horde de huns, que Genséric, le terrible chef vandale... L’empire s'effondrant, le pape reste le seul pouvoir auprès duquel les romains, terrifiés, cherchent refuge.


La critique ZOO sur l'album Léon le Grand, Défier Attila

Au milieu du Ve siècle après Jésus-Christ, l'Antiquité comme l'Empire romain vivent leurs derniers instants. Le pape Léon Ier jouera de toute son intelligence et de sa force pour sauver et maintenir l'unité de la chrétienté. Cet homme a rendez-vous avec l’Histoire et ses tourments.

Un très jeune romain apeuré est poursuivi par un cavalier hun. Il traverse un Milan dévasté par la Horde pour tenter de sauver sa vie. Pendant ce temps à Ravenne, au palais impérial, l’empereur, sa famille et le pape discutent du concile de Chalcédoine. Apprenant le saccage des villes du Nord, l’empereur apeuré demande à Léon d’être son émissaire face aux Huns.

Dans cet album consacré à Léon le Grand, le pape charismatique partage la vedette avec la ville éternelle. On voit tout de suite l'énergie que Léon met à défendre la vie humaine tout comme Rome, que ce soit face à Attila ou plus tard aux Vandales. Le scénario arrive habillement à s’infiltrer dans le travail diplomatique et épistolaire du pape pour montrer sa volonté de défendre sa foi aux « petites hérésies » qui se font jour.

À côté de ces négociations se lit la déliquescence de l'Empire qui, dans ces derniers instants, se retrouve dans les mains de personnages ambitieux, incapables et vaniteux. La chute est imminente, comme si le récit faisait dans la chronique d'une fin annoncée.

Le dessin riche fait la part belle aux expressions des protagonistes ainsi qu'à l'atmosphère d'une fin d'époque. Le découpage aux idées variées renforce à la fois le dynamisme du scénario et l’effet de course vers l'inévitable.

Avec ces 56 pages, cette BD pose Léon comme un pape de transition entre l'Antiquité et le Moyen Âge, œuvrant à poser l’Eglise en successeur de l’Empire.

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