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Undertaker - T5 : L'Indien blanc - Edition de luxe

couverture de l'album L'Indien blanc -  Edition de luxe

Série : UndertakerTome : 5/7Éditeur : Dargaud

Scénario : Caroline Delabie, Xavier Dorison, Ralph MeyerDessin : Ralph MeyerColoriste : Caroline Delabie, Ralph Meyer

Genres : Aventure, Historique, Récit de vie, Western

Public : À partir de 3 ans

Prix : 29.90€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'Indien blanc - Edition de luxe

Un blanc, enterré dans un cimetière Apache, au coeur des terres interdites d'Arizona ; impossible... Et pourtant ; ce blanc s'appelle Caleb Barclay. Il était le fils de la femme la plus riche de Tucson avant d'être kidnappé par les Indiens. Et Miss Barclay est bien décidée à le récupérer coûte que coûte. Telle est la mission qu'elle a donné à son futur mari, Sid Beauchamp. Lui reste à faire appel au seul homme assez fou pour aller profaner une tombe au coeur du territoire de Salvaje, le plus cruel des guerriers Apaches, un homme prêt à tout risquer pour rendre la dépouille d'un fils à sa mère... Un homme prêt à tout parce qu'il n'a plus rien à perdre... Jonas CROW.


La critique ZOO sur l'album L'Indien blanc - Edition de luxe

Ce premier volet du troisième diptyque (déjà !) ayant pour héros Jonas Crow, un croquemort, démarre de la façon la plus classique pour un western : une attaque d’un convoi par un groupuscule d’indiens. Mais très vite, tout en respectant les codes du genre, le scénario concocté par Xavier Dorison s’oriente vers une direction moins conventionnelle.

Ne serait-ce que parce que cette embuscade va prendre une tournure inhabituelle, cette entrée en matière met tout de suite le lecteur en situation de questionnement sur les motifs réels de l’attaque. Dans la foulée, Sid Beauchamp est missionné par Joséphine Barclay, richissime propriétaire d’une compagnie de diligences, pour récupérer le cadavre de son fils, Caleb, dont elle vient d’apprendre la mort. Jadis kidnappé par les peaux rouges, il serait inhumé dans un cimetière indien.

Il se trouve que Jonas Crow est une vieille connaissance de Sid, qui l’a rencontré avant la guerre de Sécession. Il apparait donc être l’homme idéal pour récupérer la dépouille de Caleb Barclay. Mais les choses ne vont pas forcément se dérouler de manière idéale pour le croque-mort, loin d’être enthousiasmé par ce qui lui est demandé. Au fil de l’action les apparences vont se révéler trompeuses, et Jonas va devoir se faire littéralement violence en enfreignant les principes en vigueur dans sa profession.

Assurément le scénario de Xavier Dorison sort des sentiers battus et sait toujours se ménager des zones d’ombre autour de son héros qui, à l’instar d’un Blueberry dans le dernier cycle imaginé par Jean Giraud, sombre dans l’alcoolisme. Il est vrai qu’il peine à se remettre de sa séparation d’avec Rose Prairie à l’issue du diptyque précédent.

Avec parfois çà et là quelques vignettes tracées un peu plus hâtivement, Ralph Meyer continue de nous bluffer par son dessin magistral qui reste parfaitement dans la lignée de son inspirateur. Lequel pouvait également, au détour d’une page ou d’une autre, faire montre d’un peu moins de rigueur dans son trait.


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