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Virginia - T1 : Morphée

Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.

Les 7 critiques Presse

4.0

Le 27/6/2017

Louisiane, février 1863, en pleine Guerre de Sécession américaine. Doyle, un déserteur à bout de force de l’armée sudiste, arrive dans la petite ville de Lake Providence, tenue par les troupes de l’Union.

5.0

Le 27/6/2017

Hanté par le fantôme d’une fillette qu’il a malencontreusement exécuté, un soldat yankee est à la dérive. Mise en place d’un western psychologique bénéficiant d’un enthousiasmant traitement graphique…

2.5

Le 27/6/2017

Benoît Blary [...] propose un graphisme original, tout en lumières, couleurs et ambiances éthérées, les judicieux choix de matières et de techniques se faisant toujours en lien étroit avec l’histoire. Néanmoins, on a du mal à se passionner pour cet album

2.5

Le 27/6/2017

Benoît Blary change de graphisme d’une époque à l’autre. Dessin encré et lavis permettent une mise en scène cinématographique. Les flashbacks bénéficient d’une utilisation des crayons de couleurs. Décors et personnages sont fantomatiques.

4.0

Le 27/6/2017

Vraiment une très bonne surprise !

Cette ambiance à la fois mélancolique, très tendue, sans cesse dans une sorte de retenue intrigante qui nous fait penser régulièrement que tout va basculer vers autre chose, que Doyle va se faire rattraper par ses cauchemars, par exemple, ou bien que...

3.0

Le 23/1/2018

Rentrez dans le cauchemar d’un sniper, soldat durant la guerre de sécession et qui a rempli la mission qu’on lui demandait. L’être qui a rencontré la trajectoire de sa balle le hante depuis lors et il a peu de moyens pour que ce fantôme lâche prise. Un esprit de plus en plus envahissant qui pourrait même préparer sa revanche. Le dessin est torturé qu’il restitue les périodes de manque ou l’absolu supplice du remord : traits noirs, couleurs de fond sombres, pâleur des visages plus zombis que vivants,faciès du héros dont on suit le décharnement dans le temps. [...]

3.5

Le 1/5/2018

Morphée et les fantômes de Virginia

La guerre de Sécession, un homme, Doyle, tireur d’élite qui sur ordre abat un général mais tue aussi sa petite fille qu’il serre contre lui, une histoire de fantômes, de haine et de peur. Virginia c’est le récit du combat d’un homme contre sa nature, son passé et ses souvenirs qui le hantent. Doyle fuit et traîne son histoire à ses basques. Il se souvient et se drogue pour oublier, prêt à tuer encore pour de la morphine. Doyle parcourt le Sud et accumule les ennuis, mortels.

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de L'historien

3.0

Virginia est surtout pour moi l'vocation d'un homme, Doyle, et de son parcours. Le choix de la guerre de Sécession, et en particulier des manoeuvres de l'armée nordiste dans les bayous de Louisinane en 1863, permet de donner une plus grande intensité à son histoire personnelle.

Doyle est un homme torturé par ce qu'il vit pendant la guerre, mais aussi dans sa vie personnelle, familiale. Blessé au combat, il devient dépendant à la morphine et tombe dans la spirale de l'alcool pour échapper à la réalité.

Le 29/12/2013 à 11h18