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couverture de l'album troisième voyage

Série : Voyages en Égypte et en Nubie de Giam­bat­tista BelzoniTome : 3/3Éditeur : FLBLB

Scénario : Nicole Augereau, Grégory JarryDessin : Lucie Castel

Prix : 20.00€

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Le synopsis de l'album troisième voyage

– Un indi­vidu sévit en Égypte contre les inté­rêts des Français. Il semble­rait qu’il en veuille person­nel­le­ment à ma vie.
– C’est bien fâcheux, mais en quoi cela me concerne-t-il ?
– Cet homme s’ha­bille comme vous et il porte la même barbe. J’ai dû signa­ler sa présence aux auto­ri­tés qui ont ordonné de tirer à vue.
– Enfin pourquoi ce type s’ha­bille-t-il comme moi ?
– Mais pour faire croire que c’est VOUS qui me voulez du mal !
– C’est absurde, qui peut croire une chose pareille ?
– Faites gaffe quand même, ce serait trop bête que les hommes des cacheffs, croyant pour­suivre une copie, tirent sur l’ori­gi­nal !



La critique ZOO sur l'album troisième voyage

La trilogie des Voyages en Égypte et en Nubie de Giambattista Belzoni s’achève en beauté. Une histoire passionnante, pleine d’humour et adaptée de personnages réels : un couple de saltimbanques qui devint, presque par hasard, pionnier de l’égyptologie.

Italien né en 1778, ingénieur et forain, géant barbu de 2,01 m et 130 kg, Giambattista Belzoni vécut mille aventures durant ses 45 années de vie. Rien ne prédestinait ce fils de barbier de Padoue à devenir l’un des premiers égyptologues, si ce n’est un goût immodéré pour l’aventure et pour la science. Avec son épouse Sarah, femme-girafe rencontrée en Angleterre, et leur domestique James, il arrive pourtant au Caire en 1815, avec pour mission de construire une machine hydraulique. Le projet avorte mais ce couple étonnant surmontera tous les obstacles pour découvrir les trésors de la civilisation égyptienne entre 1815 et 1819.


Grand baratineur d’origine modeste, Belzoni a su négocier autorisations, argent ou main-d’oeuvre avec le pacha, les consuls, les chefs autochtones, et faire en sorte que son nom soit gravé sur les murs et dans l’Histoire. Aujourd’hui, les pillages de trésors égyptiens, la dégradation de monuments ou la vente d’antiquités au plus offrant nous paraissent inconcevables. C’est tout l’intérêt de cette adaptation qui mêle avec habileté la vision mercantile de l’époque et des dialogues modernes et enlevés, parfois entrecoupés de textes littéraires. Au fur et à mesure que les Belzoni apprennent l’arabe, les gribouillis qui servaient à retranscrire cette langue inconnue deviennent peu à peu la véritable traduction.

L’HISTOIRE AVANT TOUT

Les écrits de Belzoni et ceux de son épouse ont permis aux deux scénaristes, Grégory Jarry et Nicole Augereau, de faire vivre des personnages presque aussi vrais que nature. Loin d’être exhaustifs, ils ont opéré une sélection d’événements, ajoutant parfois quelques scènes piquantes, comme les échanges de coups de feu. Des scènes soumises à des historiens, qui ont confirmé leur vraisemblance.

Les recherches approfondies de la dessinatrice Lucie Castel, qui a scanné des gravures d’époque pour y intégrer ses crayonnés, font honneur au travail historique de cette adaptation. Son dessin presque au stade de croquis est aussi rafraîchissant qu’agréable à lire et à regarder. Un résultat époustouflant, qui rend honneur aux années de travail qu’il a nécessité.

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