ZOO
couverture de l'album

Série : Wonder Woman Terre UnTome : 1/1Éditeur : Urban Comics

Scénario : Grant MorrisonDessin : Yanick Paquette

Collection : DC Deluxe

Public : Tout public

Prix : 15.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Maintenues en esclavage durant des années par le demi-dieu Hercule, les Amazones de Themyscira se sont rebellées et ont défait leurs geôliers avant de s'isoler du « monde des hommes ». Des siècles plus tard, la jeune princesse Diana sauve le pilote écrasé, Steve Trevor... N'écoutant pas les ordres de sa mère, la Reine Hippolyte, elle s'enfuit avec Steve vers une contrée étrange : les États-Unis d'Amérique. Contenu : Wonder Woman Earth One vol.1


La critique ZOO

La communauté de Themyscira n’a pas attendu le XXIe siècle pour défendre l’idéal féministe, maintenant menacé par le monde des Hommes. Grant Morrison poursuit son exploration du monde DC, osant moins avec Diana qu’avec Batman. Avec le féministe de cœur Yanick Paquette au dessin, il glamourise une Wonder Woman qui assume sa prise de pouvoir féministe dans l’Amérique machiste d’après-guerre.

Militante d’avant-garde des droits des femmes, la reine Hippolyte a créé un paradis pour les amazones de Themyscira, loin du monde cruel des hommes. Tout son univers est menacé quand sa fougueuse fille Diana découvre un homme dont l’avion s’est écrasé sur la plage de leur île cachée.

Grant Morrison a su briller dans la galaxie DC pour sa reprise brillante des aventures du chevalier noir. Pour la modernisation de Wonder Woman, toutes les bases narratives sont présentes. Diana revendique sa fougue, son désir de se libérer d’une mère aussi castratrice que les hommes qu’elle hait. Le récit est bien mené mais manque du génie innovant généralement propre au scénariste.

Yanick Paquette plie le genou avec honneur face à la puissance de Themyscira dès sa note d’introduction. Grand défenseur de la cause des femmes, il les dépeint avec respect, dosant bien le glamour, la puissance physique et l’empowerment de la gente féminine, amazone ou américaine. Le découpage des planches, très bien orchestré par Grant Morrison, est un plaisir à lire et ravira sans peine les fans de Wonder Woman.

Wonder Woman est de retour, et si elle ne tourne plus sur elle-même pour se transformer, elle botte toujours les fesses de ceux qui manquent de respect à elle et son sexe. La version moderne de l’amazone va décoiffer visuellement, à défaut de briller par le génie de son scénario, suivant bien la tendance cinématographique actuelle des super-héros.


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