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Wonderball - T1 : Le Chasseur

couverture de l'album Le Chasseur

Série : WonderballTome : 1/5Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Colin Wilson

Collection : Série B

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le Chasseur

San Francisco, 1983. Un tueur de masse abat 9 personnes en 9 secondes dans une rue passante. L'inspecteur Spadaccini, surnommé par ses collègues Wonderball à cause des friandises qu'il mange à longueur de journée, est chargé de l'enquête. La rapidité du tueur lui rappelle un dossier : l'assassinat de J. F. Kennedy. L'occasion d'une promenade dans le passé, celui du San Francisco freak et toxique des années 60 et 70.


La critique ZOO sur l'album Le Chasseur

San Francisco, 1983. La police enquête sur 9 morts, tués par balle en 9 secondes en pleine rue. Un tueur ou plusieurs ? L’inspecteur Spadaccini dit Wonderball mène l’enquête. Cette affaire lui rappelle l’assassinat du président Kennedy, 20 ans plus tôt. Son enquête va le mener plus loin qu’il ne l’avait pensé, à un rythme effréné.

Wonderball, c’est le surnom d’un flic rude, perspicace et agaçant. Pas de demi mesure avec lui, soit on le soutient corps et âme, soit on rêve de le mettre au placard. Cet ancien garde du corps de Kennedy, traumatisé par Dallas, va mener tambour battant une enquête bien difficile.

A tombeau ouvert, le récit nous fait traverser une atmosphère de polar typique des 70’s, bien que l’action se déroule en 1983. Seul contre tous, Wonderball va mener ses investigations pour dénouer une affaire mêlant, bien sûr, politique, armée, secrets d’Etat, truands… Il flirte à chaque page avec le bord du gouffre. Même si l’on sent une affaire complexe avec des ramifications importantes, le récit reste clair et compréhensible. Malgré le classicisme de ce type d’histoire on se laisse prendre dans l’engrenage, ne pouvant que subir avec plaisir le rythme d’enfer de l’enquête.

Le dessin au trait nerveux et réaliste immerge totalement dans l’ambiance des années soixante-dix et début quatre-vingt. L’atmosphère n’est pas sans rappeler des films comme French Connection ou Bullitt. Les personnages ont vraiment la gueule de l’emploi et les décors sont en tout point semblables à l’idée que l’on peut se faire de cette époque. Une ambiance parfaite pour ce polar...

Cette nouvelle série débute par un tome qui nous fait dire : encore !

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