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Yoko Tsuno - T29 : Anges et faucons (Grand format)

couverture de l'album Anges et faucons (Grand format)

Série : Yoko TsunoTome : 29/30Éditeur : Dupuis

Scénario : Roger LeloupDessin : Roger Leloup

Collection : Tous Publics

Genres : Aventure, Fantastique

Public : Tout public

Prix : 32.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Anges et faucons (Grand format)

Nous sommes à l'ombre de l'église de Cornstone, près d'Édimbourg, où Émilia et Bonnie viennent fleurir la tombe de la tante Gloria. Le Pasteur Macduff leur raconte la triste histoire de ces deux jeunes orphelins tués dans un accident de train alors que la voiture qui les transportait était immobilisée sur un passage à niveaux. Ils reposent dans "l'enclos des anges", un lieu à l'écart et à l'abandon, où un ange veille sur eux. Étrangement, la statue, don d'un bienfaiteur anonyme, date de 1934, un an avant l'accident funeste. Bouleversée par cette tragédie, Émilia décide de demander à son arrière-grand-père (qui était vivant en 1935) de sauver la vie des deux enfants. Pour ce faire, une solution : utiliser la machine temporelle qui dort dans l'annexe. C'est ainsi qu'Émilia part pour 1935, laissant Bonnie désemparée. Cette dernière alerte Yoko qui part sur les traces de l'adolescente et qui tentera d'éviter la catastrophe ferroviaire...


La critique ZOO sur l'album Anges et faucons (Grand format)

Venue fleurir la tombe de son aïeule, Emilia est touchée par l'histoire d'un accident de train arrivé dans les années 1930 et compte bien employer la machine de son grand-oncle pour enquêter sur le drame. Ainsi commence la première histoire de ce volume, dans lequel Yoko, toujours aussi courageuse et altruiste, montre néanmoins des faiblesses.


Deux histoires se suivent, dans ce tome, sans réels liens entre elles. La première nous entraîne dans le passé, sur la piste d'un accident qui coûta la vie à deux enfants, la deuxième nous propose le rapatriement mouvementé d'une mystérieuse momie égyptienne, à bord de l'avion Horus, centre de la quête de Yoko dans le cinquième tome, Message pour l'éternité.

La première histoire n'offrait pas assez de matière pour se développer mais la deuxième méritait assurément un tome complet et nous laisse un arrière-goût de confusion. Son traitement trop rapide entraîne des maladresses et rend certains éléments peu crédibles : on n'aura jamais vu une antiquité égyptienne aussi maltraitée. L'intrigue est cependant riche en rebondissements, mystères, assassinats et secrets de famille. Le tome renoue aussi avec des scènes d'action moins présentes dans les derniers volumes : Yoko pilote de vieux avions, saute sur des trains en marche, désamorce des bombes en plein vol...

On salue le trait de Roger Leloup, toujours au top pour les décors et machines, spécialité de l'auteur. Comme beaucoup l'ont déjà remarqué, la raideur s'accentue dans les poses des personnages tout comme dans les visages.

Héroïne emblématique de la bande dessinée française, Yoko semble presque supplantée par Émilia dans ce tome inégal, bien qu'elle reste égale à elle-même, héroïque et bienveillante.

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