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The Crow - Le Scalp des loups

couverture de l'album The Crow - Le Scalp des loups

Éditeur : Delcourt

Scénario : James O'BarrDessin : Jim Terry

Collection : Contrebande

Genres : Comics, Fantastique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 11.50€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    1.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics The Crow - Le Scalp des loups

Le cruel commandant d'un camp de concentration a une marotte : défier aux échecs les plus intelligents de ses prisonniers. Pas de chance pour lui, The Crow est de retour et a décidé de se venger des exactions des nazis.

Une revanche ultime scénarisée par James O'Barr et dessinée par un jeune virtuose dont le scénariste affirme qu'il est "le digne héritier de Will Eisner". Rien que ça.


La critique ZOO sur l'album The Crow - Le Scalp des loups

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un homme prisonnier dans un camp de concentration revient d'entre les morts pour venger sa famille. The Crow chez les nazis, il fallait y penser. Mais la plume du créateur de l'homme-corbeau n'aura pas suffit à hisser cet épisode au niveau de la série originale.

Le commandant nazi d'un camp de concentration passe le temps en jouant aux échecs. Manquant d'adversaire à sa hauteur, il affronte les prisonniers pour prouver la supériorité de la race aryenne sur ceux-ci. Si ces derniers perdent, ils meurent. Jusqu'au jour où l'un des prisonniers gagne la partie, mais perd la vie après avoir assisté au meurtre de sa femme et sa fille en représailles. Commence alors un véritable carnage dans les rangs des soldats allemands, par un mystérieux prisonnier qui semble invincible.

Le nom de James O'Barr, créateur de la série originale The Crow à la fin des années 80, laissait espérer pour ce one-shot un scénario qui tenait la route. L'idée d'une incursion chez les nazis était en revanche assez périlleuse et malheureusement le résultat manque sérieusement de profondeur. Non seulement l'histoire du héros ressemble à un copié sans plus d'intérêt pour le contexte dans lequel il est collé, mais le personnage principal perd en route l'aspect humain et complexe d'Eric Draven.

On assiste alors a une simple débauche de violence pas vraiment convaincante, avec des cases répétitives où les nazis, déchiquetés un à un, ressemblent presque à des zombies (combo désastreux en général). The Crow lui-même ressemble à un mort-vivant plutôt classique, perdant de la superbe esthétique de l'original. Même si le style général du dessin de Jim Terry n'est pas complètement désagréable par ailleurs, cet épisode est vite lu et tout aussi vite oublié.

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