ZOO

Death Sentence

couverture de l'album Death Sentence

Éditeur : Delcourt

Scénario : MontyneroDessin : Mike DowlingColoriste : Mike Dowling

Collection : Contrebande

Genres : Comics

Public : À partir de 12 ans

Prix : 16.50€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis du comics Death Sentence

Que feriez-vous si vous aviez des super-pouvoirs et seulement six mois à vivre ? Le Virus G est un agent infectieux qui se transmet par voie sexuelle et qui donne des pouvoirs extraordinaires, puis vous tue. Verity, Monty et Weasel l'ont tous les trois contracté. Vont-ils crever dans leur coin ou mourir auréolés de gloire ? Et s'ils décident de se battre, que restera-t-il de la Terre ?


La critique ZOO sur l'album Death Sentence

Le virus G vous dote de super-pouvoirs en même temps qu'une espérance de vie réduite à six mois. Les contaminés, tous-puissants et n'ayant plus rien à perdre, vont devoir choisir entre sauver l'Angleterre ou la mettre à feu et à sang. Ce comics à base de sexe et de violence surprend par son originalité et sa narration impeccable.

À Londres, le fléau sanitaire du virus G, MST inguérissable, est géré de façon drastique par le gouvernement. Verity et Weasel, contaminés ayant provoqué malgré eux des dommages collatéraux, vont ainsi se retrouver enfermés pour des tests. Monty, lui, va vite apprendre à tourner ses nouveaux dons à son avantage. Grisé par le contrôle qu'il exerce sur les gens, il voit ses vices et désirs de puissance décupler...

La thématique des super-pouvoirs donnés à des borderline a souvent été abordée, notamment avec Misfits, Chronicle, etc. mais Death Sentence parvient à sortir du lot. La question du sexe est omniprésente, au niveau de la transmission et des symptômes : les contaminés voient leurs besoins sexuels augmenter, facilitant ainsi la propagation de la maladie et les questionnements métaphysiques par la même occasion. La drogue, la violence, l'identité, la postérité, la morale, le rock'n roll... Autant de sujets abordés sous un angle direct et un récit à cent à l'heure.

Le dessin sert bien la narration, avec des mises en scène superbes des super-pouvoirs et de leurs effets sur les personnages, qui s'apparentent parfois à des mauvais trips sous acide. Mis à part ces hallucinations, le style est réaliste et cru, à l'image du récit ancré dans le réel. La vertu de la reine d'Angleterre ne s'en remettra pas, tout comme les membres du gouvernement.

Le seul vrai défaut de ce one-shot est finalement un format un peu court, où l'on ressort frustré d'une histoire qui avait la matière pour un ou deux tomes supplémentaires.


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