Une météorite s’écrase sur la Terre, l’eau submerge la surface du globe et aux USA il ne reste qu’une ville : Denver. Max Flynn, un garde de la ville, exerce son métier avec talent et principe. L’enlèvement de sa femme par un groupe mystérieux va le propulser au-delà de ce qu’il avait imaginé dans une aventure classique et agréable.
Cet album propose trois histoires, dont la principale est Denver. Elle est aussi la seule histoire de ce recueil qui vaille vraiment la lecture, les deux autres étant tout au plus des amusements faciles d’auteurs. Avec cette première histoire, le scénario propose un récit post-apocalyptique reposant sur les acquis du genre. Une cité, la dernière des Etats-Unis, organisée et riche, se protège des sans-cités, qui veulent entrer et vivre sur le territoire de Denver pour enfin manger à leur faim.
Le fonctionnement millimétré de la ville s’intègre aisément à l’histoire vu que le personnage principal est un policier garde-frontière. Ce dernier se trouve évidement embarqué dans une sale histoire, où la survie de la ville est en jeu, par le biais de chantage. Tout en utilisant les ficelles habituelles de trahisons, de courage, d’explosion et de camaraderie, le récit entraine sans ennui dans ce polar prenant.
Le dessin et les couleurs jouent un rôle important dans la mise en place de l’atmosphère de cette cité/ La tension y règne grâce aux traits vifs, marquants et aux couleurs sombres. Des détails parsemés dans les décors permettent de s’imprégner davantage du fonctionnement de Denver et d’apercevoir son avenir bouché.
Denver & other stories se lit avec plaisir, donnant peut-être matière à des développements futurs autour de la première histoire.