ZOO

The Wrenchies

couverture de l'album The Wrenchies

Éditeur : Delcourt

Scénario : Farel DalrympleDessin : Farel Dalrymple

Collection : Hors collection

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 19.99€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics The Wrenchies

Dans un futur détraqué, ce qu'il reste de vie est oppressé par des créatures diaboliques, les Shadowsmen. Seul un groupe d'enfants impitoyables et organisés, les Wrenchies, tentent sans relâche de les combattre. Quand Hollis, un garçon étrange et solitaire issu de notre monde, accède par magie à l'univers futur des Wrenchies, il découvre que sa quête est bien plus grande qu'il ne l'avait rêvée...


La critique ZOO sur l'album The Wrenchies

En rentrant dans cette grotte, les deux frères n'avaient aucune idée du monde qu'ils allaient découvrir. Rempli de terreur, il augure un futur peu réjouissant... Récit de science-fiction post-apocalyptique, conte sur l’adolescence... Ce comics mélange les genres et les entrées de lecture, au risque de perdre le lecteur dans les méandres de l'esprit de Dalrymple.

Dans le passé, deux gamins, Orson et Sherwood, entrent dans une grotte et en ressortent définitivement changés. Dans le futur, les adultes ont tous été décimés. Ne reste qu'une poignée de jeunes combattants, dont un groupe se fait appeler The Wrenchies, pour arrêter les Shadowsmen, dévoreurs d'humains. Dans le présent, Hollis, garçon un peu pataud qui ne quitte jamais son déguisement de super-héros, tombe par hasard sur un comics intitulé The Wrenchies...

The Wrenchies

Lorsque l'on ouvre cette BD, on est immédiatement séduit par le graphisme brut, sombre, presque sale. L'auteur nous plonge dans un réalisme sans fioriture, ni beaucoup d'espoir. Les monstres sont particulièrement repoussants et les enfants possèdent une dureté forgée à coups de morts et autres traumatismes. Le personnage d'Hollis, au costume ridicule et à la tête de bouc émissaire, tranche radicalement avec l'ambiance, comme si tout ça, au final, n'était qu'une histoire pour faire peur aux enfants...

Et, en refermant le livre, on peut se demander si effectivement ce n'était pas qu'un mirage. Qu'est-ce qui est réel et qu'est-ce qui tient du fantasme ? Et dans le fantasme de quel personnage se trouve-t-on ? Les changements d'époque et de points de vue gênent malheureusement la compréhension. On sent que l'auteur a passé du temps à bâtir un univers complexe, mais l'on n'en comprend pas toutes les ramifications, voire le discours général, ce qui est assez frustrant. Dalrymple lance pourtant une réflexion intéressante sur le processus créatif, que l'on pourrait résumer brutalement : « Un auteur de comics peut-il réellement sauver le monde ? »

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants

Commentaire et critiques (1)

sur les sujets abordés par l'auteur, je conseille toute l'œuvre de Tony Sandoval. Et le graphisme est de loin beaucoup plus merveilleux.

Le 22/05/2016 à 00h57