ZOO

Rosa De Habana

couverture de l'album Rosa De Habana

Éditeur : Mosquito

Scénario : Duchy Man ValderaDessin : Alexander Izquierdo

Genres : Aventure, Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 16.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Rosa De Habana

La Havane 1958. Segundo, un troubadour de Santiago, est monté à la capitale pour faire fortune dans le spectacle de la bodega de son cousin. Il croise la route de Rosa, une prostituée. Il en tombe amoureux et il veut mettre en valeur sa voix extraordinaire. Mais le maquereau de Rosa ne l'entend pas de cette oreille.
Une histoire d'amour cubaine, musicale et sanglante, durant les dernières heures de la dictature corrompue de Batista.

Pour la premier fois un album 100% cubain publié en langue française en Europe, dessiné par Alexander Izquierdo sur un scénario de Duchy Man Valderá.


La critique ZOO sur l'album Rosa De Habana

Cuba, 1958. Sous le régime corrompu et policier de Fulgencio Batista dont la fin de règne est imminente, Segundo, un provincial armé de sa seule guitare, rejoint son cousin à La Havane pour animer les soirées de son bastringue. En croisant Rosa, une prostituée, c’est le coup de foudre immédiat. Sur le thème de la femme fatale, Valdera nous entraîne dans les bas-fonds de la capitale cubaine avec un dessin en noir et blanc très contrasté d’Izquierdo.

Si le nom de Segundo évoque bien évidemment le Compay Segundo du Buena Vista Club ressuscité par Wim Wenders au cinéma, Rosa de Habana est une pure fiction, pas un récit biographique. C’est aussi un peu l’histoire du candide rat des champs qui vient visiter le rat des villes et qui, au contact de ses « lois » intrinsèques qu’il ignore totalement, va compromettre son très prometteur avenir de chanteur de talent. Le scénario de Valdera rappelle aussi immanquablement la célèbre Carmen de Prosper Mérimée.

Rosa De Habana

Izquiedo, va peu à peu privilégier des vignettes très larges, ce qui dynamise son découpage qui va ainsi à l’essentiel sans jamais perdre sa fluidité. La physionomie des personnages oscille entre réalisme et caricature ce qui les rend tous très expressifs dans leur contexte respectif. Le décor est plutôt dessiné sur un mode suggestif mais il se suffit à lui-même pour donner une idée de l’ambiance du milieu interlope de La Havane. Et, cerise sur le gâteau, un lien indiqué en début d’album, permet de retrouver sur internet la bande-son de cette sombre histoire.

Rosa De Habana

C’est en animant des stages de bande dessinée à Cuba qu’Etienne Schréder, plus connu pour avoir prêté main forte à l’encrage des derniers Blake et Mortimer que pour ses propres créations, a découvert ce talentueux binôme dont il nous tarde de découvrir d’autres créations. Gageons que cela ne devrait pas trop tarder.

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