ZOO

Airboy

couverture de l'album Airboy

Éditeur : Jungle

Scénario : Greg Hinkle, James RobinsonDessin : Greg Hinkle, James Robinson

Collection : Comics

Genres : Aventure, Comics

Public : À partir de 12 ans

Prix : 17.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Airboy

James Robinson, l’auteur de Starman et des 4 Fantastiques, est embauché pour relancer le super-héros des années 40 : Airboy. Il est cependant réticent à rebooter à nouveau une série de l’âge d’or.

Mais qu’est-il arrivé à sa carrière ? Son mariage ? Sa vie ??

Après une nuit de débauche en compagnie du dessinateur Greg Hinkle, le projet Airboy commence à prendre forme. Littéralement d’ailleurs, puisque le véritable Airboy vient de se matérialiser devant eux pour les remettre sur le droit chemin : une tâche trop difficile, même pour un super-héros ?


La critique ZOO sur l'album Airboy

À force d’ingérer, sniffer et fumer toutes les drogues qui passent à leur portée, des auteurs de comics complètement déjantés finissent par rencontrer le héros has-been qu'ils doivent dessiner. Et c’est assez jouissif !

Le décor est vite posé : un scénariste sur le retour se voit confier un projet de relance d'une vieille franchise mettant en scène un héros un peu démodé à la vision du monde simpliste. La rencontre entre le super-héros un peu crétin, le dessinateur un peu trouillard et le scénariste totalement déglingué en perpétuelle panne d'inspiration donne des scènes de défonce, de guerre et de sexe aussi dingues qu'un trip sous acide.

Airboy

Quelque part entre Alice au Pays des Merveilles, Last Action Hero et Qui veut la peau de Roger Rabbit, ce scénario où la vie réelle et la fiction se télescopent en un joyeux bordel est récurrent en cinéma comme en BD. Ce qui fait tout le sel d’Airboy est le décalage entre le côté très premier degré du héros qui pense la vie en noir et blanc, nazis et combattants de la liberté, gentils et méchants, et le scénariste un peu médiocre, gentiment pathétique, dont l’intérêt est centré sur sa personne. Assez classique, l’intrigue générale est surtout un bon prétexte pour montrer l’évolution du scénariste et de son processus créatif.

Le dessin et les couleurs sont utilisés pour cliver les personnages en deux sphères. Notre monde flou, moche et terne répond à l’univers de la BD, beau, rutilant et sexy comme des stars de papier glacé. Loin de rendre la lecture lourdingue, ce parti pris ponctue et souligne ce que vivent les personnages et contribue à rendre une atmosphère à la fois réaliste et fantastique.

Une BD est aussi folle que fun : à se faire tenter !

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