ZOO

Solitaires

couverture de l'album Solitaires

Éditeur : Delcourt

Scénario : Tim LaneDessin : Tim Lane

Collection : Outsider

Genres : Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 29.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Solitaires

Après Noir c’est noir, paru en 2009, Tim Lane poursuit son panorama de l’Amérique des sans-grade, motards rebelles et autres clochards célestes. Un fan de punk s’enivre dans son pick-up, un gars quitte sa famille et roule jusqu’à un parc d’attractions abandonné, un jeune fugueur se retrouve dans un train de marchandises avec un vieux hobo… Une quarantaine d’histoires qui se répondent entre elles.


La critique ZOO sur l'album Solitaires

Noir, oppressant, austère, anxiogène, violent, Tim Lane n'épargne rien au lecteur dans Les Solitaires. Son recueil d'histoires courtes nous entraîne auprès d'êtres marginaux, inquiétants. Un magnifique clin d'œil aux côtés sombres de l'Amérique et aux prophètes de la Beat generation.

Un jeune garçon embarque dans un train de fret en marche et se retrouve avec un clochard taciturne... Dès la première des quarante histoires des Solitaires, une atmosphère pesante mais prenante s'installe et ne nous quitte plus jusqu'au bout de l'ouvrage.

A travers un panel d'histoires courtes, ce roman graphique fait la part belle aux laissés pour compte, des policiers ripoux aux gangs de motards en passant par un père de famille en proie aux doutes. Les lieux les plus glauques sont clairement les endroits où l'auteur a puisé son inspiration et a voulu développer son imaginaire.

Grande Dépression, Seconde Guerre mondiale, conquête de l'espace : différentes époques sont dépeintes à travers un assemblage hétéroclite, aussi bien sur la forme que sur le fond, de culture US. Si cet assemblage donne un effet de fouillis à la publication, il offre tout de même un voyage dans le temps, dans l'histoire d'un pays, d'une culture, délivré sans concession par l’œil aguerri de Tim Lane.

Niveau illustration, comme pour le reste de l'ouvrage, pas de demi-mesure : un graphisme sec calibré pour un public averti, des contrastes en noir et blanc très esthétiques, un trait haché... Le tout pour une ambiance de polar noir, sinistre, qui colle parfaitement à la teneur générale du roman graphique.

Un recueil d'histoires courtes sombre mais très inspiré et bourré de références. Un contenu plutôt glaçant, sans note humoristique. Les Solitaires nous dévoile les arcanes d'une Amérique lugubre. Une plongée dans un univers noir qui ne peut laisser indifférent.

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