ZOO

Green Valley

couverture de l'album Green Valley

Éditeur : Delcourt

Scénario : Max LandisDessin : Giuseppe Camuncoli, Cliff RathburnColoriste : Jean-françois Beaulieu

Encreur : Jean-françois Beaulieu

Collection : Contrebande

Genres : Comics, Heroic fantasy

Public : Tout public

Prix : 18.95€

  • ZOO
    note Zoo1.0

    Scénario

    1.0

    Dessin

    2.0
  • note lecteurs2.3
    2 notes pour 1 critique

Le synopsis du comics Green Valley

Les Chevaliers de Kelodia sont les plus grands et les plus valeureux de leur contrée. Mais avant ce jour, ils n’ont jamais eu à faire face au pouvoir qui réside au coeur de la Vallée d’Émeraude. Ils vont devoir reprendre du service et s’embarquer pour une aventure sans pareille : mettre fin aux agissements d’un sorcier malfaisant et anéantir ses dragons. Mais un instant…

En réalité, les sorciers et les dragons, nous sommes bien d’accord que cela n’existe pas, n’est-ce pas ?…


La critique ZOO sur l'album Green Valley

Jamais le monde n’aura connu de plus grands héros que les chevaliers de Kélodie avant leur déchéance. Le scénario de Max Landis présente quelques bonnes idées mais aucune innovation, une exécution mièvre et aucune sophistication. Le dessin de Cliff Rathburn et Giuseppe Camuncoli, avec les couleurs vibrantes Jean-François Beaulieu, ne font qu’accentuer l’approche premier degré de leur quête.

La vie semble s’être arrêtée pour les chevaliers de Kélodie depuis la chute de leur royaume. L’apparition d’un sorcier et de ses mystérieux dragons les contraint à reprendre du service et leur offre la plus improbable des secondes chances.

Le mélange des époques et l’usage des paradoxes temporels est un outil scénaristique délicat mais fréquemment utilisé par les auteurs de science-fiction. Max Landis se veut révolutionnaire dans son scénario mais pêche par excès. Ses chevaliers de Kélodie sont trop : trop héroïques, trop décadents, trop dépressifs puis de nouveau trop forts. Son sorcier est trop sociopathe et trop cliché. Le scénario baigne dans un manque de sophistication total.

Côté dessin, le style de Cliff Rathburn et Giuseppe Camuncoli se révèle propre et les traits des personnages impeccables rehaussés par les couleurs vibrantes et chaleureuses de Jean-François Beaulieu. Malheureusement, associé à un scénario sans nuances, ce dessin ne fait qu’accentuer le premier degré de chaque événement de cette bande dessinée. Le tout est d’une lourdeur écœurante, à l’image de sa couverture tapageuse.

Vouloir réinventer l’histoire médiévale à la sauce futuriste épicée de paradoxe temporel n’est pas une mauvaise idée. Mais Max Landis faute par mauvais goût et manque d’humilité, rendant ces chevaliers de Kélodie pathétiques et non crédibles. Un vrai gâchis. 

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de nicholas

1.0

Un vrai gâchis effectivement :-(

Le 21/09/2018 à 12h12