ZOO

Plunge

couverture de l'album Plunge

Éditeur : Urban Comics

Scénario : Joe Hill, Stuart ImmonenColoriste : Dave Stewart

Collection : DC Black Label

Genres : Comics

Prix : 16.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis du comics Plunge

Au lendemain d'un tsunami, on détecte au large du détroit de Béring le signal de détresse du Derleth, un navire d'exploration scientifique... disparu depuis 40 ans. Le biologiste marin Moriah Lamb rejoint l'équipe de remorqueurs d'épaves missionnée par Rococo International, un groupe privé très intéressé par la cargaison du Derleth. De même qu'il est heureux que les mystères de l'univers soient inaccessibles à l'entendement humain, certains secrets devraient quant à eux rester immergés dans les abysses du cercle arctique.


La critique ZOO sur l'album Plunge

Une équipe de récupération en eaux profondes part dans une expédition commanditée par une multinationale pétrolière afin de découvrir ce qui a bien pu arriver au Derleth, l’un de leurs navires-océanographe qui s’est soudain mis à émettre des signaux de détresse alors qu’il a disparu des radars depuis 37 ans.

Plunge est un comics d’horreur. Pas plus, pas moins. Il est écrit par Joe Hill (fiston de Stephen King, et auteur de quelques réussites dans le domaine), dessiné par Stuart Immonen et mis en couleurs par Dave Stewart. Un équipage d’auteurs solides, avec lequel on s’attend à une navigation mouvementée et périlleuse.

Et c’est exactement de ça qu’il s’agit. Le récit avance bien, les idées ne sont pas très novatrices, mais bien enchaînées. Le graphisme est de bon niveau et ça se dévore avec bonheur, comme un bon paquet de friandises.

Plunge

Plunge
© Urban comics, 2022

Après, ce n’est guère plus que cela, et je ne suis pas sûr de me souvenir de l’avoir lu d’ici quelques mois. Les dialogues sont parfois bien menés et réussis, mais parfois aussi un peu répétitifs. Le découpage des scènes donne un rythme vif, qui emprunte beaucoup aux codes du cinéma et des fictions télé. Dans le genre, c’est très bien fait, mais on y retrouve pas mal de stéréotypes, un traitement assez superficiel des personnages au détriment de scènes d’action ou d’horreur, et un (seul) personnage féminin assez flou.

Vous prenez une pincée de « Papa » Lovecraft, un peu du The thing (celui de Carpenter et non d’Howard Hawks), et pas mal d’ALIEN (le jusqu’auboutisme crétin et intéressé du commanditaire de l’expédition rappelle bien trop celui de la compagnie qui avait affrété le Nostromo et souhaitait que son équipage ramène l’alien sur terre), vous poussez les curseurs en mode « Stephen King » sur les monstres et l’horreur, et vous obtiendrez à peu de choses près ce cocktail détonnant.

Que l’on peut apprécier tel que, en sachant qu’il n’a pas la saveur de certaines des œuvres qui l’ont inspiré.

Un livre qui éclate plus par son agencement, son graphisme et ses couleurs que par son originalité réelle.

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