Mexique, septembre 2001. Un repas de famille, comme tant d'autre. Quand soudain, le programme télé s'interrompt... Il y a quelques mois, devant l'accumulation de dettes, Balthazar, le père de famille, est parti aux USA en quête d'un meilleur salaire. Il travaille dans les cuisines du célèbre restaurant Windows on the World dans l'une des deux tours du World Trade Center... Pour la famille, les images sont horribles. Sans nouvelles de leur proche, le désespoir est là, les prières se multiplient. Lorsqu'une nuit... Hallucination ou réalité ? Le fils décide de croire sa mère persuadée d'avoir vu sonb mari à la télévision. Débute alors pour Fernando une quête entre traversée de la frontière, difficultés des recherches et indifférence des autres. Windows on the World est un roman graphique saisissant où amour et devoir mènent la danse dans une New York endeuillée. L'histoire court sur plus de 230 pages et s'appuie sur des dessins semi-réalistes dont le style...
Windows on the World
Robert mailer Anderson, Zack Anderson, Jon Sack
Éditeur : Komics Initiative
Scénario : Robert mailer Anderson, Zack AndersonDessin : Jon Sack
Genres : Comics
Prix : 25.00€
- ZOO
4.0Scénario
4.0Dessin
4.0
- Lecteurs
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Le synopsis du comics Windows on the World
Un 11 Septembre dans l'intimité familiale
Les attentats du 11 septembre 2001 ont eu des conséquences sur toute la planète. Même juste à côté des Etats-Unis. Des Mexicains travaillaient dans les tours jumelles. Dans Windows on the world, publié chez Komics Initiative, Jon Sack illustre cette relation intime entre les deux pays.
Fernando est mexicain. Il est groom. Son père travaille depuis plusieurs années à New York dans un restaurant du World Trade Center. Le 11 septembre 2001, la famille panique. La mère croit reconnaître son mari sur des images à la télévision. Serait-il en vie ? Fernando décide de passer la frontière pour le retrouver.
L'autre si proche de nous
Windows on the World © Komics initiative, éditions 2022
L’histoire écrite par Robert Mailer Anderson et Zack Anderson est une leçon d’altérité. Elle s’intéresse aux sans-grades, à ces hommes et femmes qui font en silence la prospérité états-unienne. Mais elle n’enjolive rien non plus. Il y a des lâches comme des courageux. Et d’autres qui sont les deux à la fois, parce que l’humain est un être vraiment complexe.
Jon Sack est un héritier de Joe Sacco et ça se sent. Point de reportage ici, mais il apporte un trait simple et réaliste qui soutient autant les décors que les personnages. Un noir et blanc maîtrisé qui ose nous plonger dans cette Amérique si égoïste et pourtant si intimement connectée au monde.
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