ZOO

Hotell

couverture de l'album Hotell

Éditeur : Black River

Auteur : Coloriste : Lee LoughridgeTraducteur : Sandy Julien

Genres : Comics

Prix : 16.90€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis du comics Hotell

Quatre histoires d'horreur interconnectées se déroulant toutes dans un hôtel mystérieux qui semble n'apparaître qu'à certains clients. L'hôtel Pierrot Courts. Vous ne le trouverez sur aucune carte, mais s'il vous arrive de conduire sur la Route 66 tard dans la nuit et que vous avez désespérément besoin d'un refuge ou de vous cacher, vous apercevrez peut-être un panneau abîmé en bordure de route. C'est un endroit où beaucoup s'enregistrent au comptoir mais d'où bien peu repartent. Et vu les horreurs qui vous attendent à l'intérieur, vous auriez peut-être préféré continuer à rouler...


La critique ZOO sur l'album Hotell

L’Amérique est une terre propice à tous les fantasmes. Même les plus horribles. John Lees et Dalibor Talajic cultivent ces angoisses dans un huis clos horrifique qui vous passera le rêve de vous arrêter dans un petit motel au bord d’une grande route américaine.

Bienvenue au Pierrot Court ! Le seul hôtel qui vous trouve quand vous en avez besoin ! Mais pas forcément pour votre bien. Le gérant est courtois, sympathique. Mais le mal sue à travers les murs et rares sont les clients à avoir pu en parler. Mais je vous l’ai dit, le gérant est très accueillant…

La BD d’horreur n’est pas le genre le plus travaillé. Alors quand une petite série sans prétention vient proposer un bon moment de lecture, il faut savoir la mettre en lumière.
Hotell se compose de quatre épisodes. Tous se déroulent dans une temporalité proche, mais chacun se concentre sur une chambre, un personnage. C’est au fil des pages que l’on s’aperçoit que chaque récit est en fait lié. L’exercice de style mérite d’être pointé.
Et donc, qu’avons-nous au programme de ces différents chapitres ? Un bébé démoniaque, une morte qui revit sans cesse, un serial-killer qui joue à domicile et un faux exorcisme qui devient vrai. Vous aimez le glauque ? L’écossais John Lees s’amuse et se montre généreux dans le malsain. Mais sans aller trop loin, rendant le récit global très supportable.

Hotell

Hotell © Black River, 2023

Dalibor Talajic est un dessinateur solide, passé sur de nombreuses séries chez Marvel Comics.
Ici, il opte pour un trait fin semi-réaliste. Il cherche la part d’obscurité présente en chacun de nous pour alimenter la noirceur de ses personnages. Il caractérise efficacement ses personnages, ce qui fait que même en passant peu de temps avec eux, on retient facilement ce qui leur arrive. Et on prend plaisir à les voir revenir en clin d’œil dans les chapitres suivants. La mise en couleur de Lee Loughridge, en aplats, cherche à apporter de la clarté afin de faciliter la narration. Le duo d’artistes collabore de manière très efficace en ce sens.

Hotell tome 1, publié chez Black River en France (Awa aux États-Unis) est donc une proposition efficace et pertinente pour qui aime la BD horrifique. De même que la sortie du deuxième recueil américain serait une lecture complémentaire tout à fait pertinente.


La bande annonce sur l'album Hotell

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