Ricky Toledo avait quinze ans lorsqu'elle est tombée amoureuse d'un beau et ténébreux vagabond qui louait une chambre dans sa maison familiale. Puis le bellâtre a tué sa mère et fait en sorte que son père soit envoyé en prison pour ce meurtre. Trois ans plus tard, Ricky ne recule devant rien pour se venger. Et la jeune femme brisée est accompagnée de son fidèle compagnon - un Smith et Wesson 45 en or nommé Golddigger...
Lodger
Éditeur : Delcourt
Auteur : David Lapham, Maria Lapham
Collection : Contrebande
Genres : Comics
Prix : 15.95€
- ZOO3.0
Scénario
3.0Dessin
3.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis du comics Lodger
La chevauchée sauvage
Une jeune fille enragée, un tueur transformiste, une course-poursuite à travers les États-Unis et des cadavres qui s’accumulent… En marge de Stray Bullets, David Lapham continue de construire une œuvre sans concession et particulièrement cohérente.
Elle s’appelle Ricky Toledo, n’a que 18 ans et, déjà, toutes les héroïnes de Lapham semblent se concentrer en elle. Un caractère sauvage, indépendant, prête à tout pour se venger de celui qui, un jour, est venu louer une petite chambre chez ses parents. Lui c’est Dante, il anime un site Internet où il raconte ses errances à travers l’Amérique profonde, celle des laissés pour compte, des victimes de la récession. Ce jour-là, il découvre avec la famille de Ricky, le terreau idéal pour ses penchants de psychopathe. Il les manipule, joue sur leur frustration et les pousse aux pires extrémités, puis s’en retourne, le cadavre de la mère dans la chambre, le père en prison et la jeune fille confiée aux bons soins d’une tante… Jusqu’à sa prochaine victime.
Lodger © Delcourt, 2023
Point de non retour
David Lapham, assisté de sa femme Maria, tricote alors un scénario sombre et moite, où se mélangent le passé et le présent. Il trouble parfois le jeu, histoire que l’on comprenne bien qu’il n’est ici pas question de bien ou de mal, qu’il n’est pas non plus là pour respecter scrupuleusement les codes du polar. Pas de morale dans Lodger, ni de complaisance, personne n’a plus rien à perdre. Le ton est sec, vaguement émouvant, toutefois, on tombe immédiatement sous le charme de cette écriture cinglante qui ne promet rien et surtout pas que tout se terminera bien.
Un maître au meilleur de sa forme, à redécouvrir absolument.