Au bout du chemin, la rédemption ? Dans un monde post-apocalyptique où tout n'est que désespoir et désolation, deux frères ont entrepris de traverser les terres meurtries pour mettre fin à leurs tourments. Car dans ce monde où la souffrance est omniprésente, les hommes, bien que condamnés ne peuvent mourir. Ils errent jusqu'à sombrer dans la folie et perdre leur humanité. Ceux-là deviennent des " oubliés ", des créatures terrifiantes... Ikar et Graham n'ont pas encore atteint ce stade critique. Ils savent qu'au-delà du désert, il existe une oasis où l'herbe pousse encore et que là-bas la mort est douce et accessible. Quand ils s'approchent enfin de cette oasis, ils découvrent stupéfaits, qu'elle prend la forme d'un enfant providentiel ! Cette petite fille perdue possède à elle seule le pouvoir de régénérer la nature et d'apaiser tous les tourments. Elle incarne l'espoir après l'effondrement, mais un espoir fragile. Pour lui donner une chance de déployer...
Délivrance
Éditeur : Glénat BD
Dessin : Kim GérardAuteur : Kim Gérard
Collection : Hors Collection
Genres : Comics, Roman Graphique
Prix : 25.00€
- ZOO2.5
Scénario
2.5Dessin
3.0 - 3.51 note pour 1 critique
Le synopsis du comics Délivrance
La critique ZOO sur l'album Délivrance
Les frères Ikar et Graham arpentent douloureusement une terre meurtrie et stérile. Long, sinistre et torturé sera le chemin de la pénitence. Une pénitence dans un espoir de salut… Mais quel salut espèrent-ils encore trouver lorsque l’humanité toute entière semble avoir sombré dans la folie ?
On a lu plus gai.
Si la couverture n’était pas rose fuchsia, nul doute que vous passeriez à côté du premier roman graphique de Kim Gérard. Surtout connu sous le nom de « Kim Roselier», ce dernier s’est surtout fait connaître comme graphiste dans le monde de l’illustration et du dessin numérique. Un style que je vous invite vivement à aller explorer sur internet : c’est coloré, vivant et réalisé dans un style très limpide sur le plan narratif. Il est toujours réjouissant de constater un tel talent pour illustrer le mouvement et une histoire en une image dénuée de trait pour mettre l’accent sur la palette chromatique. En réalisant Délivrance, Kim s’engage dans la bande-dessinée et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteur commence fort, et même un peu trop… beaucoup trop même!
Délivrance © Glénat BD
La première chose qui marque à la lecture de Délivrance, c’est cette noirceur et ce désespoir quasi constant. L’intrigue se déroule dans un purgatoire qui ne dira jamais son nom (désolé pour ce spoil) en compagnie de deux frères que le sort a condamné à la (pénible) pénitence. Souffrance, terreur et regret sont au menu… Et comme si ça ne suffisait pas, la mort est abonnée absente si l’envie prend à l’un de vouloir mettre fin à ce cauchemar. Vous l’aurez compris : c’est la déchéance totale ! Et le reste de l’humanité n’est pas en reste : folie, autodestruction et cannibalisme sont au programme. Si le pessimisme était une médaille, Kim Gérard la remporterait haut la main cette année grâce à cet album ! Si vous recherchez une lecture sans humour, sinistre et plutôt bien dessinée, Délivrance est fait pour vous !
Un conseil toutefois pour ces courageux : préparez une BD à lire ou un film plaisant à regarder pour venir compenser les quelque 300 pages de désespoir que vous viendrez d’achever. Un album d’Astérix ou le visionnage d’Alien le huitième passager devrait faire l’affaire.
Commentaire et critiques (1)
3.5
Dans un univers dévasté deux frères, Graham et Ikar sont à la recherche d'une terre promise que l'on nomme l'oasis, un lieux où les hommes gardent espoirs, ils ne veulent pas devenir des oubliés, car alors si tel était le cas un oublié ne meurent pas pire il se transforme en une bête sauvage enragées et agressives.
Premier album de Kim Gérard alias Kim Roselier, oeuvre post-apocalypse, philosophique, sur le destin, les enjeux de la vie, un univers sombre, brutale, aussi dur qu'orange mécanique de Kubrick, il sera aussi question d'écologie.
Un roman graphique qui perturbe, un ouvrage qui est hors des sentiers classiques, un nuancier graphique coloré.
Le 28/05/2024 à 23h03
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