ZOO

The Doomed Puma

couverture de l'album The Doomed Puma

Éditeur : Paquet

Dessin : Gyula Pozsgay

Collection : Cockpit

Genres : Aventure

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    1.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics The Doomed Puma

En 1988, le 1er escadron de chasse du MH 59 a été créé à Kecskemét (Hongrie). La base aérienne de Dezso Szentgyorgyi a fait revivre le nom et l'insigne du Puma, perpétuant ainsi la tradition. Cependant, les pilotes ayant porté l'insigne du Puma qui avaient participés à laseconde guerre mondiale sont restés dans l'ombre pendant des décennies. Beaucoup d'entre eux ont été contraints de quitter leur patrie bien-aimée et de commencer une nouvelle vie dans un pays étranger.
Beaucoup de ceux qui sont restés ont été persécutés. Parmi ceux-là, Lajos Toth, "Drumi" comme l'appelaient ses amis, a été condamné à mort par pendaison et exécuté en 1951. Voici son histoire...


La critique ZOO sur l'album The Doomed Puma

Plongez dans les ciels tourmentés de la Seconde Guerre mondiale aux côtés de Lajos Toth, jeune pilote hongrois. Entre destins brisés et combats aériens spectaculaires, l’album offre un voyage visuel saisissant, où l’adrénaline des duels aériens l’emporte sur la profondeur du récit.

Lajos Toth, l’un des as de la Seconde Guerre mondiale, fut exécuté en 1951. Cet album retrace sa carrière et ses exploits aux commandes d’un Messerschmitt Bf 109. Dès 1943, à seulement 21 ans, il se retrouve plongé dans les combats. Aux côtés de l’Allemagne, la Hongrie affronte alors principalement les forces aériennes soviétiques. Après la guerre, la Hongrie se retrouvant dans le bloc de l’est, le héros ne survivra pas à ses exploits face à l’aviation russe.

Le récit enchaîne surtout les affrontements aériens. Magnifiquement mis en images, ils offrent des avions dessinés avec une précision remarquable et des angles de vue spectaculaires. Cependant, le fil narratif reste ténu. L’ouvrage s’apparente davantage à un livre d’illustrations qu’à une véritable bande dessinée : la psychologie du personnage n’est guère explorée et les anecdotes sur sa vie se comptent sur les doigts d’une main. En réalité, le lecteur apprend davantage sur Toth en lisant le bref portrait placé en fin d’album qu’en parcourant les 47 pages précédentes.


Le grand point fort de ce livre réside donc dans ses scènes de combat aérien. Lisibles malgré la densité des affrontements, elles sont pleines d’énergie et de réalisme. Chaque appareil est restitué avec minutie, la mise en page est travaillée et les points de vue rappellent des plans de cinéma. On y sent la passion du dessinateur pour l’aviation. Les couleurs numériques sont particulièrement soignées : ciels et paysages défilent avec un rendu saisissant. À l’inverse, les personnages apparaissent plus figés et leurs couleurs manquent de naturel.

Un ouvrage qui séduira surtout les amateurs d’aviation.

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