ZOO

La dernière maison juste avant la forêt

couverture de l'album La dernière maison juste avant la forêt

Éditeur : Rue de Sèvres

Auteur :

Dessinateur de Presse : Bruno Tatti

Genres : Aventure

Prix : 35.00€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis du comics La dernière maison juste avant la forêt

Pierrot victime d'un sort vaudou jeté par sa mère, Yvette, se pense irrésistible. Pourtant son physique est terriblement disgracieux. Cette vision erronée ne cesse de lui jouer des tours auprès de la gent féminine, le laissant aussi souvent perplexe qu'éconduit. De son côté Yvette règne en maître sur la dernière maison juste avant la forêt. Elle y vit entourée de son mari, colonel changé en statue, de ses domestiques, créatures façonnées de ses mains, et de ses "demoiselles", terrifiantes plantes carnivores.
Tous se réunissent pour l'anniversaire du colonel mais la fête va être troublée par l'arrivée d'un charmant cadeau : Mimi, une prostituée, qui ne laisse personne indifférent.


La critique ZOO sur l'album La dernière maison juste avant la forêt

Dans cette vaste demeure bourgeoise entourée de son terrain, bien des choses hallucinantes vont se dérouler dans une ambiance truculente. Cette comédie barrée mâtinée de fantastique est un bonbon au piment à déguster absolument !

Régis Loisel et son acolyte Jean-Blaise Djian ont concocté une bonne histoire, foutraque à souhait (c'est un compliment). Prenez comme ingrédients un type vraiment moche qui se croit vraiment beau, un Colonel transformé en statue (mais rien que le buste) qui parle, des petites créatures noires plus ou moins humanoïdes, un majordome black qui constelle ses propos de mots anglais, des plantes carnivores sacrément voraces et une prostituée offerte en cadeau d'anniversaire. Mettez tout dans un album, secouez-le bien, et vous aurez une histoire bien frappée mais délectable.

Le point commun entre tous ces ingrédients peu ordinaires ? Yvette, l’épouse de la statue, qui use et abuse de ses talents de sorcière développés lors d'un lointain voyage. Elle est haute en couleurs, la Yvette ! Mimi, la prostituée qu'elle a fait venir pour émoustiller et frustrer son mari (qui fut bien infidèle) s'en rend vite compte. Vu l'état du Colonel, il ne peut en effet pas lui faire grand mal. En revanche, Yvette, qui est une jouisseuse expansive, s'envoie en l'air joyeusement avec Mimi dans des séquences croquignolesques dont Loisel se délecte pour un plaisir partagé !

Loisel a fait revoir sa copie à Djian pour qu'elle se passe tout entière dans la belle demeure bourgeoise où habite Yvette, et il a eu raison. On ne s'ennuie pas une seconde dans ce presque huis-clos. La propriété offre en effet bien des surprises à ses visiteurs. Tous n'en repartiront pas. Et le dessinateur s'en donne à cœur joie pour représenter de son trait empli de sève une succession de planches magnifiquement troussées. Il excelle comme toujours dans la création de trognes. Et quelle joie de le retrouver à l'encrage !

La demeure haut en couleurs, lieu de notre intrigue.

La demeure haut en couleurs, lieu de notre intrigue.
© Rue de Sèvres 2025

Tout cette histoire se passe dans la joie et la bonne humeur (y compris pour les plantes carnivores qui sont bien nourries) et on ne s'ennuie pas une seconde. Nous ne lèverons évidemment pas le voile sur le dénouement, surprenant !



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