Envolée de bulles de savon
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13 mai 2022
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Jean-Jacques Chagnaud, Thierry Démarez, Valérie Mangin, Jacques Martin
Série : Alix SenatorTome : 16/16Éditeur : Casterman
Scénario : Valérie Mangin, Jacques MartinDessin : Thierry DémarezAuteur : Valérie Mangin, Jacques Martin
Dessinateur de Presse : Jean-Jacques Chagnaud
Genres : Aventure, Historique
Public : Tout public
Prix : 15.50€
Scénario
Dessin

Alix arrive à l'Atlantide ! Après avoir finalement achevé la construction de leur navire, Alix et ses compagnons partent en direction de l’Atlantique avec quelque Gaulois. Mais rapidement les tensions éclatent, pour finalement exploser lors d’un conflit entre les Gaulois et une tribu autochtone que l’équipage croisera. Mais la convoitise et la haine atteindra sont paroxysme lors que l’équipage arrivera finalement sur les rives de l’Atlantide : plus que jamais, la présence des dieux semble bien néfaste aux yeux d’Alix et de ses compagnons.
Le cycle de l’Atlantide se conclut ici. Un album bien fait qui permet aux amateurs d’Alix le jeune Gallo-romain intrépide ou d’Alix le sénateur expérimenté de retrouver leurs repères. Le tout épaulé par un dessin fin et solide.
Suite et fin du périple vers la mythique Atlantide, initié dans le tome 12, Le disque d’Osiris. Sur la couverture, Alix n’a pas l’air à l’aise, coincé dans une armure le préservant des radiations de l’orichalque. Derrière lui, une architecture mi-antique, mi-futuriste. Le titre est explicite : il est enfin arrivé en Atlantide. Les dieux ont donc exaucé nos vœux (cf. notre article sur Les Cercles Géants).

Extrait de "Alix Senator - 16 L'Atlantide" © Casterman
Plus des deux-tiers de l’album sont consacrés au voyage depuis l’Armorique. L’occasion de tensions provoquées par une partie des compagnons de route d’Alix, traditionnalistes religieux issus du village dans lequel a été construit le navire capable d’affronter les eaux glacées du Grand Nord. Valérie Mangin insiste sur leur bigoterie qui déchaîne la violence et met en danger l’ensemble du groupe. L’amour qui unit Sertis la jeune grande prêtresse et le modéré Nanto risque de ne pas être suffisant pour éviter des dérapages irrémédiables. C’est classique, un brin manichéen, mais ça marche. La séquence avec le peuple des pêcheurs du Nord est marquante.
Thierry Démarez déploie avec talent son dessin qu’il s’agisse des personnages à la beauté statuaire, sans pour autant être raides ou inexpressifs, ou des décors côtiers et marins découverts tout au long du voyage. L’encrage précis et modelé à la plume fait merveille. Démarez nous surprend avec la cité sous les glaces ou avec les visions provoquées par les statues en orichalque. Les couleurs du fidèle Jean-Jacques Chagnaud (il les réalise depuis le tome 5) se font alors plus audacieuses. Hallucinations provoquées par le métal radioactif ? Véritables interventions divines ?
L’album flirte avec le fantastique, comme les précédents, dans l’esprit de Jacques Martin. Vanité humaine, sens de la tragédie, tous les ingrédients sont là. Alix Senator se différencie de la série-mère, mais les amateurs d’Alix ne sont pas dépaysés !
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