Dans un monde plongé dans les ténèbres et dominé par la guerre, Bianca, une jeune apprentie forgeron, est forcée de fuir son pays pour partir à la recherche d'Atlas, une terre légendaire. Elle est accompagnée de Birdking, un esprit gardien dont elle devra percer le mystère, au prix de nombreuses batailles.
Birdking - T1
Crom, Crom Crom, Dan Freedman, Diana Ortiz
Série : BirdkingTome : 1/1Éditeur : Les Humanoïdes Associés
Dessin : Crom CromAuteur : Crom, Dan Freedman, Diana Ortiz
Collection : HU.FANTASY
Genres : Aventure, Heroic fantasy
Public : À partir de 16 ans
Prix : 19.95€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
4.0 - 4.32 notes pour 2 critiques
Le synopsis du comics
Faire couler le sang tant que le fer est chaud
Pour Bianca et son maître forgeron, le travail n’attend pas. Et pour cause : en rassemblant les armées des Royaumes du Nord, le Seigneur Aghul a besoin d’armes pour mener sa guerre contre les armées d’Atlas ! Mais un jour, un contingent de l’armée vient à l’atelier avec une demande particulière : reforger l’épée spectrale d’Aduren…
Autant vous prévenir tout de suite, la paix et l’héroïsme ne sont pas au programme de cet ouvrage ! Un monde assombri par la tyrannie, des personnages brutaux et des monstres à passer au fil de l’épée… Rien de bien sorcier pour le duo anglosaxon que forment Daniel Freedman et Crom. Il faut dire que leur précédente collaboration, Raiders (publié en 2020), contenait déjà toutes ces caractéristiques. Ce premier livre de Birdking est donc une confirmation pour les deux auteurs. Une collaboration qui se forge et de fort belle façon !
Birdking T. 1 © Les Humanoïdes associés
Forge et déshonneur !
Si la guerre fait toujours le bonheur des armuriers, les forgerons ne font pas exception. Et l’univers de Birdking est très propice sur cet aspect. Le sinistre Aghul mène une guerre éternelle contre son voisin. Une aubaine pour Bianca et son maître : forger des armes et des boucliers, c'est dans leurs cordes. Mais lorsque l’arme est magique, c’est d’une tout autre paire de manches. Surtout lorsque le commanditaire de l’arme n’est autre que le seigneur local.
Si la Dark Fantasy peut manquer d’originalité (guerre, mort et absence d’héroïsme), elle n’oublie malheureusement jamais de nous paraître pertinente lorsque viennent les questions morales sur ce fatalisme qui semble pousser les hommes à s’entretuer. Ce premier tome de Birdking est sur ce plan très efficace en plaçant nos deux personnages principaux au service d’un seigneur bien sinistre, Aghul. Ce dernier ne fait pas exception : il n’aime pas les curieux. Et la curiosité, le jeune Bianca en a fait une bien jolie vertu.
En Crom nous croyons !
Le muscle et l’acier étant maître, il convient de faire coïncider la forme avec le fond. Et Crom a un graphisme tout indiqué. Si vous espérez des silhouettes gracieuses, des visages délicats ou des expressions subtiles… passez votre chemin ! Birdking est un florilège de corps et de trognes anguleux ! Chaque visage semble avoir été frappé au marteau sur une enclume ! Des nuances ? Des dégradés ? Allez voir Berserk si j’y suis ! Ici, pensez plutôt à Mignola : mise en scène simple, aplats de couleurs et sobriété sont au programme. Mais ne vous y trompez pas : si Birdking paraît brutal au premier abord, une indicible légèreté en ressort. Y a de la magie là-dedans si vous voulez mon avis…
La bande annonce sur l'album
Commentaires et critiques (2)
4.0
Premier opus de la trilogie de CROM et Daniel Freedman, une dark fantasy des aventures de Bianca et de son protecteur. Une oeuvre publié sur Instagram à l'origine par CROM.
On embarque pour un monde cruel sombre et lumineux. Une héroïne au passé douloureux qui se pose de nombreuses questions. Des graphismes acidulés, des personnages attachants et charismatiques. Des combats, des secrets, un scénario dynamique.
Le 20/10/2024 à 14h25
4.5
Un premier tome de Dark-Fantasy comme on les aime. Un monde cruel divisé entre l'ombre et la lumière… une héroïne à la quête d’explication de compréhension du monde dans lequel elle vit … et bien entendu un dessin vif, ciselé au marteau comme ci bien décrit Zephurin. superbe !
Le 23/05/2024 à 23h08
0 0