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Criminal : Mes héros ont toujours été des junkies

couverture de l'album Mes héros ont toujours été des junkies

Série : CriminalÉditeur : Delcourt

Scénario : Ed BrubakerDessin : Sean PhillipsColoriste : Jacob Phillips

Collection : Contrebande

Genres : Comics, Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 12.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis du comics Mes héros ont toujours été des junkies

Ce nouvel opus marque le retour de la dream-team  Ed Brubaker & Sean Phillips sur LA série polar par excellence. Cet album de 80 pages est une histoire composée comme une nouvelle se déroulant au sein de l’univers de la série.

La jeune Ellie s’est toujours représentée les camés comme des romantiques.


La critique ZOO sur l'album Mes héros ont toujours été des junkies

Ravivant un spleen baudelairien sauvage, Mes héros ont toujours été des junkies suit le parcours d’une jeune droguée qui ne cherche pas la rédemption. Un roman graphique noir à la mélancolie teintée de romantisme.

Ellie est une belle blonde misanthrope et orpheline de deux parents braqueurs, dont une mère toxico. Au début de l’ouvrage, elle se balade sur la plage en pensant à une chanson, Stevie Smith, dont le couplet « Je suis déjà plus loin que je ne le crois. Et je ne nage plus, je me noie. » la touche particulièrement. On fait alors un bond dans le passé : il n’y a pas longtemps, elle était en cure de désintoxication. Sans aucune intention d’arrêter mais pour mettre sur pied un dessein bien plus macabre. Admiratrice des camés magnifiques tels que Bowie ou Sartre, elle séduit Skip et va vivre avec lui un amour à la Bonnie and Clyde d’une tristesse absolue, pour le mener à une fin implacable.

De nombreux thèmes sont abordés dans ce roman graphique, dont le pouvoir de séduction et de manipulation, l’addiction, les problèmes familiaux, l’individualisme exacerbé... Fille toxique, Ellie l’est pour elle et pour les autres, perdue dans une dynamique malsaine qui entraîne dans sa chute un repenti. On plonge dans une fresque sociale d’une étrange noirceur, même si le personnage secondaire aurait mérité d’être plus étoffé.

En dehors des flash-back en noir et blanc, la colorisation semble avoir été apposée avec du coton : des espaces blancs aux bords effilés parsèment les cases et les couleurs pastel, très douces, confèrent à l’ouvrage un côte psychédélique. Elles viennent mettre une touche d’espoir sur la triste histoire contée au lecteur.

Ce roman graphique puissant pourrait bien rendre le lecteur... accro.


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