Au pays de Bois-des-Contes, la guerre entre sorcières et reines est déclarée, et l'inspecteur Mack a bien du mal à débusquer celui qui tire les ficelles et menace la cité de Rimes... Ce comics qui mêle détournement de contes de fées et polar n'arrive malheureusement pas à se hisser à la hauteur de la série Fairy Quest, dont il est le spin-off.
Tout part en sucette au pays des contes de fées. Alors que la guerre menace, Frankie Mack est emprisonné par erreur et ne doit son salut qu'au simplet de service, Simon. Décidé à stopper celui qui œuvre dans l'ombre pour revisiter les histoires et faire gagner les méchants, il va de voir également gérer le conflit armé entre reines des cartes et sorcières d'Oz. Et si la solution se trouvait dans les histoires elles-mêmes, là où un personnage discret revient sans cesse sans que personne n'y fasse attention ?
On retrouve au dessin l'esprit cartoon que l'on avait dans Fairy Quest. Les personnages sont expressifs, les couleurs vives et le trait énergique, mais Ramon Bachs n'apporte pas grand-chose par rapport à Humberto Ramos, dessinateur de la première série. Il se contente de reprendre les mêmes graphismes, sans apporter sa touche personnelle. L'ensemble est agréable, mais l'on retrouve cette dichotomie entre personnages masculins à la personnalité forte (quand bien même il s'agit d'un crétin) et personnages féminins hyper-sexualisés et sans saveur.
Le scénario fait pourtant des efforts, avec une intrigue recherchée qui joue sur l'histoire des fables et autres comptines, mais il manque ce petit quelque chose qui ferait décoller la série. Cela tient probablement en partie aux héros qui n'ont rien de très attachant et auxquels on peine à s'identifier.
Fiction Squad se termine donc comme il a commencé : un spin-off qui n'a d'autre intérêt que de mettre en valeur les qualités supérieures de la série d'origine.