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Great Pacific - T1 : Vortex

couverture de l'album Vortex

Série : Great PacificTome : 1/3Éditeur : Les Humanoïdes Associés

Scénario : Joe HarrisDessin : Martin Morazzo

Genres : Aventure, Comics

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.99€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis du comics Vortex

Le vortex de déchets du Pacifique Nord (Great Pacific Garbage Patch) est un agglomérat de déchets plastiques dont l’étendue dépasse celle du Texas. C’est sur ce continent de plastique que Chas Worthington, héritier d’une des plus grandes fortunes pétrolières, choisit de fuir pour créer son état souverain. Loin des conseils d’administration, il va désormais devoir lutter contre les éléments, la faune hostile et même des indigènes…


La critique ZOO sur l'album Vortex

Chas Worthington est le tout jeune héritier d’un immense empire économique issu du pétrole. Ecrasé par l’héritage familial, il décide de marquer l’histoire en prenant possession du « sixième continent », l’agglomérat de déchets plus grand que le Texas dérivant dans le Pacifique Nord. Une fois débarqué, il va se rendre compte qu’il n’est pas le seul sur les lieux dans une aventure se révélant parfois naïve...

Le récit de ce premier tome navigue entre histoire réaliste et conte. Le réalisme est surtout dû à l’exploitation de l’amas d’ordures formant une île immense au cœur du Pacifique. Ce thème permet aux enjeux écologiques de prendre corps sur la toile de fond tendue par les multinationales pétrolières et leur poids politique et économique dans différents pays. L’imaginaire rejoint le fantasmagorique avec le héros, jeune milliardaire imaginatif. Celui-ci est persuadé de pouvoir faire de ce continent son pays souverain grâce à une invention dépolluante. Le récit bascule totalement vers la fable lorsqu’il croise un poulpe géant, une tribu d’indigènes et des pirates, bandits faisant plus rire que peur.

Malgré un univers riche et haut en couleur, le lecteur finit par s’ennuyer. Le rythme y est pour beaucoup, vu que le récit s’arrête souvent pour laisser la place des apartés autour des réflexions du héros. Ces dernières sont souvent naïves, de bon ton et pour certaines un tantinet moraliste. Gageons que cela est simplement dû à la mise en place de l’histoire et des motivations du jeune protagoniste.

Le dessin simple joue beaucoup sur les changements de couleurs pour donner un ancrage réel au fatras de détritus. Le travail sur cet immonde sixième continent, très détaillé, révèle une multitude d’objets différents formant le sol. Seul bémol à cette mise en case claire, la régularité des traits n’est pas toujours au rendez-vous.

Cette histoire présente certes des qualités mais demande encore à convaincre.

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