Gertrude se fait absorber par sa moquette et se retrouve dans un monde adorable, qu’elle va adorer dézinguer, massacrer ou ruiner ! I hate Fairyland transforme une quête a priori banale dans un monde de sucreries joyeux et enchanté en massacre jouissif. Un peu comme si Kid Paddle avait absorbé Kill Bill et Mon petit Poney ! Pas mal pour qui fait une overdose de mignonnerie !
Dans ce comics complètement déjanté et survolté, la charmante petite fille aux cheveux verts et aux joues roses qu’est Gertrude se retrouve dans un monde enchanté plein de sucreries et de personnages colorés et gentils. Sauf qu’au bout de 27 ans, la quête n’est toujours pas finie et la reine de Fairyland en a ras le berlingot de voir la petite peste détruire son joli royaume.

Même si l’intrigue n’est pas des plus profondes, puisqu’elle parodie les quêtes telles qu’on les retrouve dans les jeux vidéo, on s’amuse à suivre la petite Gertrude et son criquet directeur de conscience fort peu efficace... La jeune fille a une façon expéditive et sanguinolente de régler les conflits qui dépote... C’est un peu absurde, follement violent et un peu drôle sans être hilarant.

À l’image du scénario, le dessin décalé et trash déborde de viscères et de boyaux. Dans ce jeu de massacre fort réjouissant, les couleurs ultra-sucrées et s’avèrent parfaites pour décrire cet univers adorable jusqu’au dégoût. Le coup de crayon inventif, détaillé et bien exécuté rend justice à toutes les scènes, de massacre ou de câlin...
Si le récit ne surprend pas vraiment, son ton décalé fait du bien.
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