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Lefranc - T36 : La Régate (Édition Vintage CANAL BD)

couverture de l'album La Régate (Édition Vintage CANAL BD)

Série : LefrancTome : 36/36Éditeur : Casterman

Scénario : Roger SeiterDessin : Régric, Frédéric RégricAuteur : Auteur adapté : Coloriste : Bruno Wesel

Dessinateur de Presse : Bruno Wesel

Genres : Aventure

Public : Tout public

Prix : 20.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics La Régate (Édition Vintage CANAL BD)

À bord du Voyager, le ketch de son âme Théa Van Toor, Lefranc participe à une régate qui se déroule entre Darwin en Australie et Davao aux Philippines. La course traverse la mer de Banda, si est connue pour ses tempêtes aussi soudaines que brutales. La malchance n'épargne pas l'équipage du Voyager qui fait naufrage. Secourus part des pêcheurs locaux, Guy LEFRANC se trouve alors confronté à une réalité politique plus que dérangeante : la difficile décolonisation de l'Indonésie, ancienne colonie hollandaise, dont les matières premières sont toujours convoitées par les affairistes européens...


La critique ZOO sur l'album La Régate (Édition Vintage CANAL BD)

Lefranc dans un bateau. Lefranc tombe à l'eau. Qu'est-ce qu'il reste ? Une aventure à la Jacques Martin ! Un album balisé qui plaira aux amateurs de la série sans être une redite de ceux réalisés par son créateur.

Lefranc se retrouve cette fois en Australie pour participer en tant que journaliste à une régate sur le voilier de Théa, une "amie" avec qui il skie l’hiver depuis plusieurs années : une séduisante Hollandaise. Pendant ce temps, un cargo chargé visiblement d'une mission illicite part des Pays-Bas à destination de l'Indonésie. Sur une île rattachée à ce pays, justement, l'oncle et tuteur d'un jeune sultan magouille des affaires dans le dos de celui-ci.

Roger Seiter compose avec ces trois arcs scénaristiques qui finissent par se rejoindre. Il nous apprend que parmi ses nombreuses compétences, Lefranc est un marin aguerri. Tempêtes et requins (des affaires) doivent être affrontés. La droiture de Lefranc est une fois de plus valorisée, ainsi que sa fidélité en amitié et sa débrouillardise.

On retrouve la fatalité chère à Martin. Quoi que fassent les vertueux pour les contrer, les puissants fondant leur fortune sur des trafics en tout genre trouveront toujours d'autres moyens de s'enrichir. La tragédie non pas antique mais moderne... Seiter offre en prime des notions de géopolitique indonésienne, sur fond de post-colonialisme.

Régric en est à son 10è album de Lefranc. Les personnages secondaires qu'il doit inventer sont clairement dans l'esprit du Maître. Il continue à jouer plutôt avec bonheur avec la grammaire martinienne. Seiter, également, ne serait-ce que pour parler du contenu nourri des bulles. Le dessinateur est à l’aise dans les codes de Martin, désormais figés dans une époque associée à ses meilleurs albums (même si de son vivant l’auteur en avait toujours fait une série contemporaine). Depuis les années 50-60, la société a changé. Les lecteurs de Lefranc ont vieilli, également. Mais le charme vintage de cette série demeure.

Et on se demande bien ce qu'il se passe entre les cases, concernant la relation entre Théa et le blond reporter... C'est ambigu jusqu'à la dernière page !

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