Bande dessinée de 416 pages couleurs de 206 par 270 mm, tirée à 4 444 exemplaires numérotes à la main, imprimée sur du papier artic volume 130 g/m2, reliée avec un carton de 7 mm, recouvert de toile brillianta serigraphiée, protégée d'une jaquette de 200 g/m2 pelliculée brillant et accompagnée d'un livret avec piqûres métal de 16 pages en 1 couleur offset. Inclus avec cette édition limitée, un document inédit : la nouvelle écrite par Emil Ferris, publiée en 2001, et à l'origine de Moi, ce que j'aime, c'est les monstres.

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres - T2 : Moi, ce que j'aime, c'est les monstres Tome 2 . Edition collector

Emil Ferris, Jean-Charles Khalifa
Série : Moi, ce que j'aime, c'est les monstresTome : 2/2Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Scénario : Emil FerrisDessin : Emil FerrisAuteur : Emil FerrisColoriste : Emil FerrisTraducteur : Jean-Charles Khalifa
Genres : Comics, Récit de vie
Public : À partir de 16 ans
Prix : 70.00€
- ZOO
5.0
Scénario
5.0
Dessin
5.0

- Lecteurs0 critique
Le synopsis du comics Moi, ce que j'aime, c'est les monstres Tome 2 . Edition collector
Le monde selon Karen
6 ans après le monumental premier volume, qui a unanimement marqué le public et la critique, et qui a surtout intronisée Emil Ferris comme la nouvelle égérie d’une bande dessinée américaine indépendante et audacieuse, cette suite relève le défi avec brio.
On avait laissé la jeune Karen profondément attristée par la mort de sa mère, la tête pleine de questions. Alors que les années 70 se profilent tranquillement, le monde évolue progressivement autour de l’ado qui continue de se poser mille et une questions sur la société dans laquelle elle évolue avec ses amis et la véritable nature de ceux qu’elle pensait connaître jusque-là, et plus particulièrement son frère.
Si ce second tome perpétue la maestria graphique du premier, étalant des pages incroyablement belles, expérimentant, passant d’un style à l’autre, jouant sur les mises en pages, mêlant croquis, reproductions de tableaux, fausses couvertures, portraits d’inconnus, dessins d’observation ou planches de BD, Emil Ferris n’en oublie pas pour autant le fond. Elle précise le portrait de Karen en l’impliquant davantage dans les grands débats qui animent la société américaine de la fin des années 70.

Emil Ferris précise dans ce deuxième tome le portrait de Karen en l’impliquant davantage dans les grands débats qui animent la société américaine de la fin des années 70. © Moi, ce que j'aime, c'est les monstres T.2 - Emil Ferris, Monsieur Toussaint Louverture
La mort d’Anka, la découverte de son passé ou les mensonges de Deeze lui apparaissent alors comme les révélateurs d’un univers plus sombre et opaque qu’elle ne s’y attendait, la plongeant dans un ensemble de révélations édifiantes qui vont tout changer pour elle.
En parallèle, au contact de sa nouvelle amie Shelley, elle assume complètement ses sentiments tout en observant l’image de la femme à travers l’art et autour d’elle.
Emil Ferris livre ainsi une suite peut-être plus engagée, qui, même si elle parle de l’époque et de ses remises en question, nous interpelle par sa modernité toujours actuelle. Karen n’est alors plus seulement le personnage d’un album de BD, mais le témoin d’un monde intimement complexe qui se cherche encore.
Haut de page