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Once Upon a Time at the End of the World - T1 : L'amour aux temps de la friche

couverture de l'album L'amour aux temps de la friche

Série : Once Upon a Time at the End of the WorldTome : 1/2Éditeur : Urban Comics

Auteur : Coloriste : Lee LoughridgeTraducteur : Julien Di Giacomo

Collection : Urban Indies

Genres : Comics

Prix : 19.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    1 note pour 0 critique

Ensemble jusqu'au bout du monde

Toujours accaparé par Marvel, Jason Aaron n’en oublie pas pour autant ses racines indés. Il revient ainsi avec cette nouvelle série postapocalyptique, dans les traces de deux ados qui rêvent d’un monde meilleur, en affrontant l’enfer.

Elle s’appelle Mezzy, elle fuit une communauté de boy-scouts absolutistes. Il s’appelle Mace, il vit en autarcie dans une tour qui pourvoit à tous ses besoins depuis la mort de ses parents. Un jour, elle débarque chez lui par hasard, mais ne compte pas trop s’éterniser, juste le temps de manger un morceau. Il décide de la suivre, de découvrir le monde et les douces joies de la survie en milieu hostile.

Once Upon a Time at the End of the World, T. 1

Once Upon a Time at the End of the World, T. 1 © Urban Comics, 2024

Quand Mace rencontre Mezzy

Tout l’intérêt de ce récit va donc découler de cette alchimie qui se met progressivement en place entre ces deux personnalités aux antipodes l’une de l’autre. La première est un peu trop sur le qui-vive, habituée à ne compter que sur elle, à se débrouiller avec ce qu’elle trouve sur son chemin, tandis que le second ne connaît absolument rien à l’extérieur, une fois lancé à l’aventure, il se trimballe avec un bric-à-brac aussi utile qu’une télévision pour regarder ses dessins animés favoris, ou encore des parapluies.


Aaron ne se perd pas en explications, il installe des ambiances qui vont lui permettre de digresser avec comme fil conducteur, dans ce volume, la troupe qui poursuit Mezzy. Il y a bien ces obscures petites séquences qui présentent une version plus âgée de Mace, mais on devine qu’il ne faut pas trop s’y attarder.

Ce premier tome est particulièrement intrigant, Aaron y apparaît moins sombre, plus dans une fibre narrative qui rappelle Vaughan sur Saga. On serait bien incapable de prévoir vers où cela va nous mener, mais le voyage se présente bien.

Article publié dans le Mag ZOO N°97 Mars-Avril 2024

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