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Porcelaine - T3 : Mère

couverture de l'album Mère

Série : PorcelaineTome : 3/3Éditeur : Delcourt

Scénario : Benjamin ReadDessin : Chris WildgooseColoriste : Andre May

Encreur : Andre May

Collection : Contrebande

Genres : Aventure, Comics, Fantastique

Public : Tout public

Prix : 15.95€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Mère

Femme est devenue Mère. Et sa vie semble plus heureuse. Elle a bâti et vit dans un magnifique château qui domine la ville, et y abrite les jeunes filles perdues et persécutées comme elle a pu l’être. Elle parvient dorénavant à contrôler par la magie les êtres de porcelaine qui l’entourent. Mais le danger rôde… et ceux qui en avaient après elle s’apprêtent à attaquer de nouveau. Va-t-elle fuir ou se battre ?


La critique ZOO sur l'album Mère

Mère est le troisième et dernier tome de la série Porcelaine. Femme s’appelle maintenant Mère. Elle a désormais deux filles adolescentes et créé une véritable armée de créatures de porcelaine. Un album passionnant à la hauteur des précédents.

Plusieurs années plus tard, Mère, l’alchimiste au caractère bien trempé, doit veiller sur les écarts de ses deux filles Tori et Ariemma. L’une ne rêve que de sortir de la demeure familiale, devenue un gigantesque château et aussi une prison dorée. L’autre veut marcher sur les traces de sa mère et prendre en charge le contrôle et la création des êtres de porcelaine. Mère doit aussi faire face à l’armée qui souhaite raser le domaine et détruire ses occupants qu’elle juge maléfiques.

De même qu’entre les deux tomes précédents, le scénario mise sur un saut dans le temps et nous présente une héroïne vieillissante qui doit désormais faire face à d’écrasantes responsabilités. Les créatures de porcelaine s’humanisent de plus en plus, se dotant d’une culture propre. Dans ce récit complexe, Benjamin Read n’a pas peur de prendre le lecteur à contrepied. Ses différents personnages d’une grande profondeur nous tiennent en haleine de la première à la dernière page, malgré quelques passages plus lents.

Le dessin de Chris Wildgoose toujours aussi lumineux offre un trait d’une grande précision, à mi-chemin entre les comics américain et la mouvance franco-belge. L’expressivité des personnages de chair et d’os contraste avec la froideur des êtres de porcelaine. Quant à l’influence Art déco s’exprime avec grâce et élégance dans les décors, les costumes et les pages de transition entre les chapitres.

Très belle conclusion d’une série qui sort des sentiers battus, Mère conserve toute son originalité et sa force tout en explorant de nouvelles pistes et en mettant, une fois encore, les personnages féminins en haut de l’affiche.

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