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Rachel Rising (Delcourt Comics) - T1 : L'Ombre de la mort

couverture de l'album L'Ombre de la mort

Série : Rachel Rising (Delcourt Comics)Tome : 1/7Éditeur : Delcourt

Scénario : Terry MooreDessin : Terry Moore

Collection : Contrebande

Genres : Comics, Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.95€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs5.0
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Le synopsis du comics L'Ombre de la mort

C'est l'aube, froide et blafarde. Rachel se réveille dans les bois. Elle s'extirpe d'une tombe creusée à même le sol, couverte de boue et de saleté. Elle rentre chez elle, mais repart à la recherche de sa meilleure amie, pour tirer au clair ce qui s'est passé la veille. Sauf qu'elle a un trou noir de trois jours. Et personne ne semble réellement la reconnaître. Fait-elle toujours partie des vivants ?


La critique ZOO sur l'album L'Ombre de la mort

Une jeune fille s'extirpe d'une tombe, sans souvenirs de ce qu'il s'est passé. Ses proches la reconnaissent à peine, ses signes vitaux tirent sérieusement vers l'état de mort clinique. Pourtant, il pourrait lui arriver pire encore... Ce comics mêlant fantastique et horreur s'annonce comme une série indispensable.

Dans un bois paisible, un bras sort soudain de terre. Au bout de ce bras Rachel, une jeune fille avec des marques de strangulation, un trou de trois jours dans ses souvenirs et beaucoup de symptômes de l'état de mort-vivant. Alors qu'elle tente de comprendre ce qui lui arrive, les morts étranges se multiplient en ville. Leur dénominateur commun : une femme mystérieuse qui semble bien connaître Rachel.

Depuis que Jésus a lancé le mouvement, les morts qui reviennent à la vie sont devenus récurrents dans la culture populaire. L'excellent Revival en est un exemple récent. Rachel Rising se démarque par un élément mystique particulier : les revenants seraient « sélectionnés », et ce dans un dessein précis. Les pièces du puzzle s'assemblent minutieusement pour livrer une histoire complexe, au suspens maintenu tout du long.

Cela ne saute pas aux yeux à la lecture, mais l'on remarque finalement que l'auteur a pris le contre-pied des récits de genre pour ne donner les rôles importants qu'à des personnages féminins, sans sexualisation exagérée. Un renversement des rôles intéressant, parce qu'utilisé de façon tout aussi crédible que dans des récits portés par des personnages masculins.

Le dessin en noir et blanc donne un aspect incisif à cette BD. Les aplats de noir et les plans larges posent l’ambiance sinistre, tandis que certaines séquences décortiquent soigneusement l'action à l'aide de plans rapprochés et muets. Les personnages sont expressifs, le style réaliste : on ne peut que se laisser happer par l'histoire de Rachel, qui n'aurait jamais dû se relever...

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