Saga poursuit son chemin. Et à chaque volume, confirme son statut de meilleure série américaine en cours. Dans ce quatrième tome, alors que Marko et Alanna prennent une petite pause dans leur fuite en avant, Brian K. Vaughan nous présente le Royaume Robot et ses conflits économiques...
Pour ceux qui suivent, on retrouve nos protagonistes un peu meurtris (mais ils s’en remettent) là où on les a laissés à l’épisode précédent. Marko et Alanna se cachent sur Jardinia, où Alanna devient actrice pour le Réseau, sorte de télévision pirate relativement lucrative. Elle va découvrir l’envers du décor et notamment d’où peut venir l’inspiration pour une mauvaise improvisation. Indice, ça ne s’achète pas en pharmacie !
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Pendant ce temps, Hazel commence à bafouiller et l’on apprend que les dangers qui pèsent sur notre couple de héros préférés ne sont pas tous équipés d’armes de destruction massive, hurlants et cherchant à les exterminer. Ce qui conduit à quelques situations plutôt inventives et évitant les clichés, symptomatiques de l’écriture de Brian K. Vaughan.
De nouveaux personnages apparaissent, dont un robot roturier, qui nous en apprend un peu plus sur le Royaume Robot. Il nous permet aussi d’assister à des scènes vraiment jouissives, débordantes d’inventivité et de vie. Comme toujours, le dessin de Fiona Staples, splendide, fait ressortir toute l’intensité de l’écriture de Brian K. Vaughan.
Pendant ce temps, Gwendolyn, le chat mensonge et la jeune Sophie poursuivent leur quête de ce qui pourrait sauver le Testament, et rencontrent une autre Sophie... On retrouve également nos deux reporters réduits au silence, qui n’ont pas dit leur dernier mot... Mais surtout, la quête du Prince Robot IV va prendre un tournant inattendu...
Pour résumer en trois mots : du grand art. Cette série est l’une des meilleures histoires publiées à l’heure actuelle et est très probablement destinée à devenir un classique.