Les Coups de coeur du 27 octobre
Trois coups de coeur venus d'ailleurs ! Douze stars immortelles... pour deux ans Pop music et divinités incontrolables : les deux ingrédients valent de l’or
27 octobre 2016
-Actualité
Kieron Gillen, Jamie McKelvie, Matthew Wilson
Série : The Wicked + The DivineTome : 1/9Éditeur : Glénat Comics
Scénario : Kieron GillenDessin : Jamie McKelvieColoriste : Matthew Wilson
Encreur : Matthew Wilson
Collection : Comics
Genres : Comics, Fantastique, Polar / Thriller
Public : À partir de 12 ans
Prix : 17.50€
Scénario
5.0Dessin
5.0Pop music et divinités incontrolables : les deux ingrédients valent de l’or sous la plume de Kieron Gillen, le trait de Jamie McKelvie et la couleur de Matthew Wilson, qui cosignent The Wicked The Divine. De la célébrité éphémère à la fan attitude, leur comic traite du monde d’aujourd’hui avec une explosion de couleurs et un regard acéré.
« Ils sont aimés. Ils sont détestés. Ils sont brillants. Dans moins de deux ans, ils seront morts. » Voici le mantra qui régit la vie de douze jeunes dans lesquels se sont réincarnées des divinités. Ils auraient pu passer deux ans à fasciner l’héroïne de 17 ans et le monde entier, si Lucifer n’avait pas été prise en flagrant délit de meurtre via claquement de doigts...
Douze divinités sur fond de sex, drugs et rock’n’roll n’auraient pas suffi à faire un bon comic. Le pacte faustien de Laura, l’héroïne, est auréolé de mystères, de révélations et de références à la musique pop. En quelques pages, on est emportés par la mélodie entêtante de ce récit qui évite le piège de la reproduction des idoles actuelles en les hybridant. Laura évolue dans un monde où l’on échappe enfin aux standards blancs, hétéros et stéréotypés.
La fan qu’est Laura se balade dans un Londres transcendé par un graphisme léché mais jamais froid. Les stars qu’elle croise de concerts en backstages sont grandioses et sublimes, toujours à la limite d’en faire trop. On y retrouve de manière plus ou moins explicite, David Bowie, Rihanna, Kanye West ou Florence Welch de Florence The Machine dans des ambiances qui combinent tous les effets de lumières possibles à la lueur d’admiration dans les yeux des spectateurs.
Il fallait une équipe de choc pour faire croire à une réincarnation de divinités en pop-stars. C’est chose faite : longue vie aux immortels !