« Ça c’est très bon choix ! »
« Mad in China » est une boutique un peu particulière. Derrière leur apparence anodine, les articles qui la composent cachent en réalité des pouvoirs incroyables. On peut y trouver : un stylo des quatre volontés, un kimono qui rend invulnérable ou encore un sablier magique permettant de contrôler le temps. Le mystérieux gérant au fort accent chinois ne s’y trompe pas, ce sont vraiment des objets de premier choix ! Encore faut-il savoir s’en servir correctement… Une série d’histoires courtes malines et cruelles, à la chute toujours inattendue !
Pascal Magnat réalise ici un premier album singulier qui, par son humour absurde et son surréalisme, s’inscrit dans la même veine que Les Aventures de Jérôme Moucherot de François Boucq.
Mad in China
Éditeur : Glénat BD
Scénario : Pascal MagnatDessin : Pascal Magnat
Collection : 1000 Feuilles
Genres : Humour
Public : À partir de 12 ans
Prix : 18.50€
- ZOO3.0
Scénario
3.0Dessin
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Le synopsis de l'album Mad in China
La critique ZOO sur l'album Mad in China
« Mad in China » est le jeu de mots qui sert de nom à une boutique un peu particulière. Tous les articles qu'elle renferme cachent d’étranges pouvoirs. Son vieux vendeur ne vend que du premier choix, mais attention au mode d’emploi ! Autour de différents objets, Mad in China construit des nouvelles sans prétention mais agréables à lire.
Contrairement à ce qu'indique le premier mot du titre, cet album ne nous plonge pas une histoire sur la folie, totalement délirante ou second degré. A travers onze nouvelles, ce recueil nous entraine dans des récits où la magie et l’incompréhensible sont systématiquement les clefs de l'intrigue.
Les éléments fantastiques, inexplicables, nous enseignent simplement qu’il ne faut jamais cesser de croire à la magie, même dans un monde contemporain. Ils nous démontrent qu’il faut savoir écouter les conseils et prêter une attention toute particulière à celui qui nous avertit. Comme de nombreuses forces supérieures entourent les acheteurs, si chacun d'eux avait écouté le vieux vendeur chaque histoire aurait été différente.
Les dessins et les couleurs sont tout en simplicité, comme pour ne pas nous détourner de l’essentiel. Leur réalisme permet d'ancrer les éléments surnaturels dans une réalité qui pourrait être la nôtre. Un effet qui cadre bien avec l'impression que la boutique « Mad in China » pourrait bien se trouver au bout de notre rue...
Mad in China rappelle qu’il faut se méfier des apparences et surtout ne pas juger par elles, car bien souvent un grand pouvoir, un grand trésor, se cache dans une apparence banale... Grâce à ces histoires qui ne payaient pas forcément de mine, vous y réfléchirez à deux fois avant de faire des vœux...