Un homme se balade dans son quartier, croise des inconnus, il s’attarde en suivant des yeux un vol d’oiseau, il profite d’une simple paire de lunettes brisée pour regarder autrement le monde qui l’entoure, j’avoue que l’idée m’a tout de suite plu. Je ne souviens plus ce que je m’imaginais alors des mangas, mais cette lecture m’a démontré que mes repères pouvaient être repoussés, qu’il y avait une voix, un souffle, qu’il y avait un univers narratif plus léger et adulte qui s’ouvrait à moi. Enfin.
L'Homme qui marche
© Jirô Taniguchi - Casterman
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