Ce recueil d'histoires courtes de la talentueuse autrice Jun Mayuzuki réunit Good Bye Daisy, son premier manga dépeignant avec intensité la beauté et l'absurdité des sentiments féminins qui a captivé le milieu du manga, ainsi que d'autres oeuvres de ses débuts publiées dans différentes revues. C'est un véritable concentré de génie retraçant son brillant parcours. Entre histoires d'amour, féminisme, sexualité et quête du bonheur Jun Mayuzuki vous partage ses réflexions.

Jun Mayuzuki - Anthologie 2007-2017

Jun Mayuzuki, Eric Montésinos, Misato Raillard
Éditeur : Kana
Scénario : Jun MayuzukiTraducteur : Misato Raillard
Adaptateur : Eric Montésinos
Collection : Big Kana
Genres : Manga, Seinen
Prix : 9.95€
- ZOO
4.0
Scénario
4.0
Dessin
4.0
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Le synopsis du manga Jun Mayuzuki - Anthologie 2007-2017
Pourrions-nous cesser de pontifier et commencer à nous confier ?

Un recueil d’histoires courtes est une occasion unique de pénétrer dans ce qui forme les fondations d’un·e artiste.
Jun Mayuzuki est à l’origine de l’étonnante romance transgénérationnelle Après la pluie. Le recueil que propose Kana retrace 10 ans d’histoires courtes annexes. On y croise l’autrice à divers stades de réflexion et à diverses étapes de perfectionnement. L’expressivité cash du début valse avec la précision mesurée de la fin dans un compendium de thématiques qui n’auraient jamais pu naître hors de ces bulles narratives à déploiement rapide. Le format incite l’autrice à ne jamais ralentir et à baser ses harangues sur des fondations puissantes et concrètes. Jun Mayuzuki pousse à prendre les rênes.

© 2018 by Jun Mayuzuki
Jun et Jolly
Elle tacle des sujets inhabituels (en manga, du moins) en les abordant frontalement, mais avec toute la délicatesse qui la caractérise. L’empouvoirement est un puissant fil rouge du recueil et sous-tend toutes les réflexions menées à travers ces scènes de vie qui tentent de réagencer ce qui ne devrait pas être considéré comme hors-norme. L’autrice vise la réappropriation totale. Celle de son image, de son corps, de son plaisir, de ses sentiments, de son quotidien, de ce qui constitue l’être tangible et qui influe sur l’intangible. Et si ses choix de cadrage relèvent régulièrement d’un fan-service clandestin, la puissante corporalisation de ses personnages ancre leurs pensées dans un intime concret, palpable, à la franchise désarmante. Jun Mayuzuki appelle ainsi à se connaître vraiment.
