ZOO

La dame de la chambre close

couverture de l'album La dame de la chambre close

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Minetaro MochizukiDessin : Minetaro MochizukiAuteur : Traducteur : David Deleule

Collection : Seinen Manga

Genres : Manga, Seinen

Public : À partir de 16 ans

Prix : 10.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga La dame de la chambre close

Toc toc toc, je suis là... Alors que Hiroshi s'était enfin décidé à déclarer sa flamme à la fille qu'il aime, le voilà harcelé par... cette inconnue. S'il n'était pas sorti ce soir-là pour vérifier ce qu'il s'y passait, cette grande femme à l'imperméable lugubre ne serait jamais entrée dans sa vie ! Qui est donc cette inconnue qui s'invite chez lui ? Pourquoi l'appelle-t-elle à toute heure du jour comme de la nuit ? Que lui veut-elle et pourra-t-il lui échapper ? Minetaro Mochizuki signe cette histoire fantastique en 1993, deux ans avant sa série culte Dragon Head. Déjà son talent hors pair et son sens du suspense explosent à chaque page. Et ses traits si particuliers nous plongent avec facilité dans une ambiance glauque et angoissante. Ce one-shot, grand classique du manga horreur-fantastique apportera son lot de frissons à tous ceux qui veulent (re)découvrir la légende urbaine de la femme qui sonnait aux portes.


Ouvre-moi la porte

Prépublié au Japon en 1993, ce classique du fantastique horrifique est paru pour la première fois en 2004 en France : il était temps qu’une réédition voie le jour ! Bienvenue dans la plus effrayante des traques névrotiques.

Une nuit d’orage, le jeune Hiroshi se lève pour aller aux toilettes. Alors qu’il retourne se coucher, il entend frapper chez son voisin. Intrigué vu l’heure tardive, il entrouvre la porte et tombe nez à nez avec une femme. Grande, elle est vêtue d’un imperméable et tient un sac plastique. De longs cheveux noirs encadrent son visage. « Tu es dans la même école que ton voisin ? » « Oui. » « Bien… » À partir de ce moment, Hiroshi n’aura plus de répit. La mystérieuse femme sonne chez lui, l’appelle, le suit à son insu. Tout s’accélère lorsqu’elle obtient un double de ses clés…

La Dame de la chambre close

© Minetaro Mochizuki / Kodansha Ltd.

Partout où tu iras

Sorti deux ans avant le premier tome de sa série culte Dragon Head, La Dame de la chambre close est un des premiers mangas de Minetaro Mochizuki. Et tous les ingrédients d’un chef-d’œuvre de l’horreur sont là. Le mangaka s’inspire des légendes urbaines japonaises et de la peur viscérale d’être suivi. Le rythme du scénario nous tient en haleine. Le cœur battant, incapable de relever les yeux, on s’empresse de lire la suite, craignant le pire.

La force des œuvres de Mochizuki réside dans le réalisme du comportement des personnages, prêts à en découdre si la situation le réclame et animés d’un puissant désir de survie. Un réalisme qui contraste avec la fin ouverte du manga, façon creepy pasta.

« Je t'avais dit de ne pas raccrocher »

L’esthétique vintage de La Dame de la chambre close a très bien vieilli. Elle nous rappelle l’ambiance des films d’horreur des années 90. Le trait angoissé de Mochizuki privilégie les gros plans amplifiant la sensation de prise au piège et de danger imminent. Vous avez entendu ? Je crois qu’on a frappé…

Article publié dans ZOO Manga N°7 Mars-Avril 2023

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants