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Shinkirari - Derrière le rideau, la liberté

couverture de l'album Shinkirari - Derrière le rideau, la liberté

Éditeur : Kana

Auteur : Traducteur : Sara Correia, Jérôme Wicky

Adaptateur : Eric MontésinosConseiller scientifique : Ryan Holmberg

Collection : Sensei

Genres : Josei, Manga

Prix : 18.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga Shinkirari - Derrière le rideau, la liberté

Je sais tout de mon mari.

Je connais la taille de ses caleçons, ses plats préférés, ses manies quand il est agacé, les actrices qui lui plaisent…

Est-ce qu’il me comprend ?

Que sait-il de moi, sinon que je suis sa femme ?


Mère de famille, un métier d'avenir

Yamakawa arrive à un moment de sa vie où elle doit faire le point sur sa situation de mère, de femme. Elle s’interroge, prend du recul… « Dans quel état j’erre ? »

Être une femme au foyer, entretenir son intérieur, gérer et éduquer ses enfants, préparer de bons petits plats pour accueillir son mari quand il rentre du boulot, Yamakawa a parfaitement intégré tout ça, mais elle se pose des questions. Elle connaît tout de son mari, par exemple, mais s’intéresse-t-il encore à elle ? S’est-elle bien occupée de ses deux filles ? Et si une voisine fait une réflexion sur Sachi, la plus grande, c’est tout un voile de doute qui vient soudain se dresser devant elle. Quand elle observe les jeux innocents des petites, elle se rend compte soudainement que ces deux petits êtres sont issus de son ventre…

Shinkirari

Shinkirari © Kana

Leçons de vie

Si ces multiples petits chapitres donnent l’impression d’être avant tout très familiers, c’est qu’ils dressent le portrait d’une femme en pleine crise de la trentaine qui se pose les mêmes questions que tout un chacun face à la maternité, à sa vie de couple, à ce sentiment de glisser dans un ensemble de gestes banals, de s’enliser doucement, et progressivement, en fin de compte de vouloir retrouver ce besoin d’étendre ses ailes loin d’un quotidien trop domestiquant.


Yamakawa n’est peut-être pas parfaite, mais elle ne le prétend pas, elle entreprend juste d’être elle-même.

Néanmoins, cette lecture a ce petit quelque chose d’authentique qui ne manque pas de charme. On retrouve dans ces petites réflexions l’image d’une femme volontaire qui veut se redéfinir tranquillement, reprendre le travail, renouer avec ces moments de câlin avec ses filles, regagner son espace propre, pleinement enthousiaste.

À méditer…

Article publié dans le ZOO Manga N°16 Septembre-Octobre 2024

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