Qu'arrive-t-il à Hiroshi ? Pourquoi a-t-il fallu qu'il ouvre la porte de son studio cette nuit-là ? Qui est donc cette grande femme au visage ovale et à l'imperméable lugubre qui sonne des heures durant au palier de son voisin mystérieusement absent ? De quel droit se permet-elle de s'inviter chez lui, d'utiliser son propre téléphone ? Hiroshi ne veut pas se mêler de ce qui ne le regarde pas. Il veut simplement réussir à avouer ses sentiments à Rumi, cette fille tellement mignonne qui partage les mêmes cours que lui. Et qu'importe si cette grande dame continue de le harceler. Il finira bien par trouver un moyen de s'en débarrasser. Il n'est pas trop tard. Si ?... Une envoûtante histoire, pleine de charme et de mystère, racontée en un volume unique.
La Dame de la chambre close
David Deleule, Minetaro Mochizuki
Éditeur : Glénat BD
Scénario : Minetaro MochizukiDessin : Minetaro MochizukiAuteur : Minetaro MochizukiTraducteur : David Deleule
Collection : Seinen
Genres : Manga, Seinen
Public : À partir de 16 ans
Prix : 6.90€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
3.5 - Lecteurs0 critique
Le synopsis du manga La Dame de la chambre close
Ouvre-moi la porte
Prépublié au Japon en 1993, ce classique du fantastique horrifique est paru pour la première fois en 2004 en France : il était temps qu’une réédition voie le jour ! Bienvenue dans la plus effrayante des traques névrotiques.
Une nuit d’orage, le jeune Hiroshi se lève pour aller aux toilettes. Alors qu’il retourne se coucher, il entend frapper chez son voisin. Intrigué vu l’heure tardive, il entrouvre la porte et tombe nez à nez avec une femme. Grande, elle est vêtue d’un imperméable et tient un sac plastique. De longs cheveux noirs encadrent son visage. « Tu es dans la même école que ton voisin ? » « Oui. » « Bien… » À partir de ce moment, Hiroshi n’aura plus de répit. La mystérieuse femme sonne chez lui, l’appelle, le suit à son insu. Tout s’accélère lorsqu’elle obtient un double de ses clés…
© Minetaro Mochizuki / Kodansha Ltd.
Partout où tu iras
Sorti deux ans avant le premier tome de sa série culte Dragon Head, La Dame de la chambre close est un des premiers mangas de Minetaro Mochizuki. Et tous les ingrédients d’un chef-d’œuvre de l’horreur sont là. Le mangaka s’inspire des légendes urbaines japonaises et de la peur viscérale d’être suivi. Le rythme du scénario nous tient en haleine. Le cœur battant, incapable de relever les yeux, on s’empresse de lire la suite, craignant le pire.
La force des œuvres de Mochizuki réside dans le réalisme du comportement des personnages, prêts à en découdre si la situation le réclame et animés d’un puissant désir de survie. Un réalisme qui contraste avec la fin ouverte du manga, façon creepy pasta.
« Je t'avais dit de ne pas raccrocher »
L’esthétique vintage de La Dame de la chambre close a très bien vieilli. Elle nous rappelle l’ambiance des films d’horreur des années 90. Le trait angoissé de Mochizuki privilégie les gros plans amplifiant la sensation de prise au piège et de danger imminent. Vous avez entendu ? Je crois qu’on a frappé…